En Angleterre, le journal Telegraf a écrit que les Présidents de club avaient proposé une réduction de salaires allant jusqu’à 50% des émoluments des joueurs de Premier League.
Sans surprise, les salaires des joueurs sont purement issus du monde libéral. Sans raison économique autre que l’offre et la demande. Dans une économie florissante, ils explosent. Dans le cas contraire, ils s’adaptent au marché.
La FIF Pro, syndicat international des joueurs et joueuses de football professionnel, indique une position claire : « Il déplore que les baisses de salaires et licenciements ont été unilatéralement pratiqués dans plus de la moitié des douze championnats européens ». Il demande que « des négociations salariales soient entamées, dans le respect des règles de droit et des contrats auprès des représentants syndicaux nationaux ». Enfin, il fait remarquer, « qu’en dehors des championnats de haut niveau ; dans le monde la plupart des footballeurs gagne le salaire moyen du pays et ne pourrait pas supporter une réduction unilatérale ».
La @FIFPro, le syndicat international des joueurs, condamne les clubs ayant décidé, sans accord et sans respect de la loi, de baisser les salaires ou de licencier, depuis le début de la crise #COVID19
Le syndicat en appelle à des négociations avec les représentants nationaux pic.twitter.com/U4uS7RbI43— Pierre Rondeau (@Lasciencedufoot) March 27, 2020
Une première négociation a l’air d’aboutir en Angleterre, mais pour les clubs de divisions inférieures. Selon les médias anglais, les joueurs de Premier League réduiraient 100 millions de livres (111 euros) leurs salaires pour sauver les équipes des ligues inférieures. Une réduction de 20% serait envisagée pour rester à l’équilibre, à la condition d’une fin de championnat.
Le plus dur commence avec le Conoravirus. C’est la partie économique.
William COmmegrain Lesfeminines.fr