Les Bleues. Un onze au milieu d’expérience.
Amandine Henry, capitaine (OL). Elise Bussaglia (Dijon), Gaetane Thiney (Paris FC).
L’équipe de France a un milieu d’expérience avec Gaetane Thiney (33 ans, 154 sélections, 58 buts), Elise Bussaglia (33 ans,186 sélections, 29 buts) et Amandine Henry (29 ans, 83 sélections, 11 buts). Ces trois joueuses, titulaires habituelles du milieu ont connu toutes les compétitions de l’Histoire des Bleues depuis 2011, l’année de sa naissance médiatique (Mondial 2011, JO 2012, Euro 2013, Mondial 2015, JO 2016, Euro 2017. A l’exception d’Amandine Henry qui est revenue en sélection avec Philippe Bergerôo (2013).
Les américaines, suédoises et japonaises peuvent présenter le même profil d’expérience. L’Allemagne a totalement changé depuis 2011. Le Canada, seulement avec Christine Sinclair.
Il reste que le parcours mondial en fin de saison va puiser dans des conditions physiques soumises déjà à de l’intensité. On doit penser à Amandine Henry avec le parcours de l’OL (finale WCL et finale CDF), Elise Bussaglia et je me dis que Gaetane Thiney, capitaine inamovible du Paris FC, a su gérer sa performance dans son club où sa place n’est pas concurrencée et l’ambition mesurée, pour en avoir assez lors de la Coupe du Monde.
Carly Lloyd, meilleure joueuse FIFA 2015 à 32 ans.
L’expérience est-elle une difficulté ? Difficile à certifier dans un sens ou un autre. Il est bon de rappeler que Carly Lloyd, à l’âge de 32 ans, auteure d’un triplé en finale de la Coupe du Monde 2015 a gagné le titre 2015 et 2016 de la Meilleure joueuse FIFA.
A noter qu’elle est d’ailleurs encore présente (36 ans) dans la liste annoncée par la coach américaine, Jill Ellis, championne en titre.
Il serait impolie de ne pas rappeler que le PSG vient d’annoncer le renouvellement contractuel de la brésilienne Formiga (41 ans), joueuse « exceptionnelle » pour Olivier Echouafni, le coach parisien.
Des milieux qui vont être sollicitées.
Charlotte Bilbault (14 sélections, 1 but, Paris FC), Maeva Clemaron (3 sélections, 1 but, Fc Fleury 91), Grace Geyoro (20 sélections, 1 but, PSG)
Des joueuses qui devraient être appelées ponctuellement en fonction des adversaires mais avec un rôle essentiel dans le cadre de l’objectif arrêté : la finale de la Coupe du Monde, soit 7 matches à faire. La seule compétition féminine qui atteigne ce nombre de matches. Il faut se souvenir que le Japon a explosé en finale 2015, peut-être en raison d’une fatigue excessive comparée aux américaines. Boostées comme jamais.
Si en quatre ans, la préparation athlétique a bien changé mais cela reste une question. Sur une telle durée de compétition, on peut écrire que, de la qualité de leurs entrées, dépendra la réussite de l’Equipe de France.
William Commegrain Lesfeminines.fr
Les 23 bleues :
- G – Bouhaddi, Peyraud-Magnin, Durand
- D – Tounkara, Majri, Perisset, Mbock, Debever, Torrent, Karchaoui, Renard
- M – Henry, Bilbault, Bussaglia, Thiney, Geyoro, Clemaron,
- A – Cascarino, Laurent, Le Sommer, Diani, Gauvin, Asseyi.