La Belgique est dans le trio mondial du football masculin quand les Reds Flames se trouve à la 26è place FIFA. Les féminines anglaises que nous rencontreront le 21 Octobre à Doncaster (match amical) sont classées 5è FIFA.
Sur le plan arithmétique, c’est 21 places de différences. Sur le plan du football féminin, cela commence à être un gouffre, pas loin du Grand Canyon !
Pour vous situer -nous français- la France (3è Fifa) avait perdu 0-2 face à la Colombie en Coupe du Monde 2015. Cela avait été plus qu’une surprise. C’est le genre de choses qui sont potentiellement impossibles et qui arrivent de temps à autres. Mieux vaut, chez les autres que chez soi.
Pourtant, la BELGIQUE de Janice Cayman (ex-Juvisy), maintenant sous les couleurs des Western New York Flash (franchise NWSL) pourrait très bien faire « une frite américaine » à nos amies anglaises qui les entraineraient vers le surpoids pour les plonger à la seconde place du groupe 7, quand elles, frites belges, fines et légères, s’envoleraient vers la 1ère place du groupe !
La Suisse l’avait fait dans ses matches de qualifications pour la Coupe du Monde 2015. Partie dans les 20è place pour passer devant le Danemark. Sauf que le Danemark se situait entre la 12è et 16è place FIFA.
Là, on est face à l’équipe d’Angleterre, 5è FIFA qui n’a reculé que d’un cran malgré sa non-participation aux JO de Rio 2016. L’exploit belge serait encore plus retentissant!
Les deux équipes ont d’autres points en commun que le simple fait de jouer au football féminin : on pourrait discuter longtemps de la qualité de la bière anglaise face à la production belge mais l’alcool étant réservé à une consommation modérée, on laissera cela aux adeptes et aux adhérents du brevage ancestral ; à l’inverse dans un univers où le moindre atome humain peut devenir une paillette médiatique, nous mettrons en avant la Royauté que nous recommençons tant à aimer.
Le prince Philippe face au Prince William
Le football féminin intéresse tout autant les hommes que les femmes, qui reconnaissent à la gente féminine des qualités spécifiques dans le jeu que les hommes ne produisent plus.
La médaille de bronze canadienne du Gallois Mark Sampson et de ses filles avait enchanté le Prince William -héritier du Prince de Galles- qui avait reçu, dans sa simple demeure de Kensington Palace, l’ensemble de l’équipe féminine pour un petit déjeuner convivial dont il pourrait se vanter de détenir le Guiness Record d’avoir été l’homme ayant partagé un petit déjeuner avec le plus grand nombre de jeunes femmes, sans encourir les foudres de sa femme, la Princesse de Cambridge, Kate Middletown.
Est-ce cela qui motivera le Roi des Belges, Philippe de Belgique, à suivre l’équipe féminine de football féminin ? Nul ne le sait, mais dans ce monde de l’aristocratie, tout ce qui est détail original est « Aristocrate ».
Alors, il ne serait pas surprenant que sa Majesté Royale Belge, aux murs plus humbles du château de Laeken, sollicite déjà son Chef français pour préparer un petit déjeuner francophone et néerlandais, en hommage et en prévision de l’Euro 2017 qui se passera chez le voisin flamand.
Pour cela, rien de plus simple, suivre le football féminin.
Mardi soir, à 19h00, la Belgique doit gagner face à l’Angleterre qui s’étaient quittés sur le score de parité (1-1)à AESSEAL au New York Stadium avec un but belge de Janice Cayman (18′) pour une égalisation à la … 84′ de Jill Scott. « What a match! » pour les anglaises. Une bonne bière pour faire passer « le goût de travers » pour les supporters belges.
La gardienne Odeurs avait fait passer le goût des frites sur la péninsule anglaise et les anglaises avaient buté sur une défense héroïque de toute l’équipe du sélectionneur Ives Serneels (BEL), en charge des féminines depuis 2011.
Cinq ans de travail pour les belges. Une première qualification pour l’Euro. Les racines sont solides.
Il se peut que les « Red Flames » renversent « Les Trois Lionnes » anglaises. Ce serait un exploit. L’équipe 26è FIFA prendrait alors la tête du groupe 7.
Il reste juste à le savoir, dans un monde de vérités et non plus d’anticipations : « Do you can? ».
Le match sera suivi avec passion par les deux membres de la Royauté et beaucoup d’autres. On l’espère.
William Commegrain lesfeminines.fr
la sélection anglaise : Karen Bardsley (Manchester City), Laura Bassett (Notts County), Mille Bright (Chelsea), Lucy Bronze (Manchester City), Karen Carney (Chelsea), Danielle Carter (Arsenal), Siobhan Chamberlain (Liverpool), Isobel Christiansen (Manchester City), Rachel Daly (Houston Dash), Gemma Davison (Chelsea), Gilly Flaherty (Chelsea), Steph Houghton (Manchester City), Jade Moore (Notts County), Jordan Nobbs (Arsenal), Nikita Parris (Manchester City), Jo Potter (Notts County), Claire Rafferty (Chelsea), Alex Scott (Arsenal), Jill Scott (Manchester City), Rebecca Spencer (Chelsea), Demi Stokes (Manchester City), Casey Stoney (Arsenal), Fara Williams (Arsenal).