27/10/2015. EURO 2017 – Groupe 3 – Matches de qualification – UKRAINE – FRANCE. 21h00. D17. L’Ukraine révolutionnaire. L’Ukraine du Dynamo de Kiev et de Blockhine. L’Ukraine, partagée entre l’Europe et la Russie. L’Ukraine, pauvre et riche. Pays, qui sous les photos de Antonio Mesa (fff) nous ramène à ce que tous les « footeux » ont connu, hommes comme femmes, à s’entraîner dans le noir, tard, sous le froid qui se dessine par les buées qui laisse échapper, les efforts des athlètes, pris par la chaleur du jeu, du moment, de l’instant. L’Ukraine, cette inconnue.
L’Ukraine est une des équipes qui a été la moins jouée par l’équipe de France. Dans l’Histoire des tricolores, on ne trouve que deux matches, dont le dernier remonte à une victoire en 2002 (2-0) pour une revanche de 2001 avec une victoire, là à l’extérieur (0-2) où on trouvait les débutantes Laura Georges (3 sélections, maintenant 164) et Camille Abily (2 sélections, maintenant 154).
Sa performance remonte à 2014, avec un score serré à domicile face à l’Angleterre (1-2) pour la qualification à la Coupe du Monde et son élimination des play-offs européen pour le 8è et dernier ticket qui s’est joué à peu de choses face à l’Italie (1-1) et (2-1).
L’Ukraine est condamnée à l’exploit face à la France, après son match nul
Les françaises ne connaissent des ukrainiennes, que la gardienne Irina Zvarich (32 ans) qui a joué à Juvisy lors de la saison 2011-2012 pour la partie européenne de sa campagne et que l’on a retrouvé en 2014-2015, à Montpellier sans prendre une place de titulaire, étant passée par Arsenal.
La France fait figue d’épouvantail et d’extra-terrestre pour les ukrainiennes.
En effet, depuis 2004, elles n’ont jamais rencontré une équipe aussi haut placée dans le classement FIFA. 3ème mondial. Deux fois quatrième en 2011 (Mondial) et 2012 (JO). Quart de finaliste 2015 (Mondial).
Philippe Bergerôo cherchera à présenter une équipe qui viendra sécuriser le parcours tricolore après la défaite à domicile face aux Pays-Bas (1-2).
La France, dans ces matches, marque rarement plus de quatre buts (Hors les rencontres exceptionnelles face à la Bulgarie 24-0 sur les deux matches).
Un score très favorable serait un bon indicateur pour la France.
William Commegrain lesfeminines.fr