La candidature des Jeux Olympiques pour 2024 doit se faire avant le 15 septembre 2015 auprès du CIO. Un certain nombre de villes se sont prononcées et forment déjà une concurrence à celle de Paris qui avait perdu sur le fil, ceux de 2012 attribués à Londres et son mythique représentant, Sébastien Coe.
En Europe, c’est Paris, Rome, Hambourg ou Budapest qui ont manifesté leurs volontés.
Aux Etats-Unis, récipiendaire en 1996 des Jo à Atlanta avec cette magnifique flamme Olympique allumée par un tremblant Mohamed Ali, sortant de l’ombre de la nuit, icône sportive, luttant contre l’adversité de la maladie, pour réussir ce geste si symbolique. En 1984, c’est la ville de Los Angeles qui avait répondu, quatre ans après, à celle de Moscou quand le mur de Berlin, si petit vu de l’Espace où jamais autant d’êtres humains n’étaient allés, était dans la réalité de chacun d’entre-nous, plus qu’une frontière : un territoire inconnu avec toutes les élucubrations partagées qui vont avec, et quand la mort était la sanction pour ceux qui transgressaient.
Aujourd’hui, le Monde se veut « Bienvenue » et dans cet esprit de partages, les Villes s’autorisent à rêver autour de l’illumination que les Yeux du monde Olympique peuvent apporter à une cité.
Pendant un mois, territoires d’émotions sportives uniques.
Les plus belles, celles du Monde Olympique. Avec tous ses sports, toutes les élites du monde, pour une Gloire : une médaille de 10×10 et une ligne parmi 302 autres, 26 épreuves, 302 titres, 3 médailles. Mais tant de travail, tant de valeurs quand tout le Monde veut l’avoir, surtout les Meilleurs, et qu’un(e) seul(e) la recevra, qu’un(e) équipe la portera.
Réfléchissez, laissez-vous aller : il n’y a pas une Olympiade sans souvenirs inoubliables.
BOSTON fait ses comptes et se refuse à cette lumière du Monde. TORONTO qui sort des Jeux Pan Américains, modèle réduit de l’Olympisme, se fait plaisir et s’interroge sur une cinquième candidature sans réussite jusqu’à maintenant, après celle canadienne de 1976 à Montréal.
PARIS regarde, PARIS écoute et PARIS a ses chances. PARIS représente bien l’idée de partage mondial qui se fait jour aujourd’hui et, juste après TOKYO, (2020) qui les avait reçu en 1964 ; PARIS pourrait faire un triplé sympathique 1900, 1924 et 2024 sans qu’il soit illogique.
Existe-t-il quelque chose de plus beau que l’Olympisme ? Un jour, face aux meilleurs du Monde, pour un titre pendant quatre ans. Imaginez la performance de Michael Phelps qui détient le record mondial de médailles olympiques : 22 ! Dans trois Olympiades dont 18 d’Or.
Existe-t-il quelque chose de plus fort que l’Olympisme ? Je ne crois pas.
Alors du continent américain avec Rio en 2016, de celui asiatique en allant à Tokyo en 2020, Paris pourrait être une bonne candidature européenne en 2024.
William Commegrain lesfeminines.fr