Neuf fédérations ont confirmé leurs volontés d’organiser la 9e Coupe du Monde féminine de football en 2023 et celle de 2022, réservée aux U20. Un chiffre jamais atteint pour une Coupe du Monde de football, hommes et femmes confondus !

La médiatisation télévisuelle supérieure au milliard de personnes est un véritable bonheur d’image pour des fédérations qui ne peuvent assurer l’organisation d’une Coupe du Monde masculine, et pour un coût bien moindre. L’Europe ayant été servie avec la Suède (1995), l’Allemagne (2011) et la France (2019), l’Amérique du Nord aussi avec le Canada (2015) mais aussi les USA (1999 et 2003) ; le monde asiatique pourrait être choisie en priorité avec ses 2 milliards 500 millions d’habitants, sauf que la Chine a été pays hôte par deux fois (1991 et 2007).

L’Amérique du Sud n’a rien contre elle pour l’obtenir.

Les fédérations qui ont confirmé leurs intérêts :

  • Argentine, Brésil, Bolivie et la Colombie pour la CONMEBOL.
  • l’Australie, la Corée du Sud candidate en 2019, et le Japon pour l’Asiatique Football Confédération
  • la Nouvelle-Zélande pour l’Océanie,
  • et l’Afrique du Sud pour la confédération Africaine de Football.

Les fédérations ont jusqu’au 4 Octobre 2019 pour déposer un dossier conforme au cahier des charges de la FIFA qui respecte la norme ISO 20121 – pour un pays respectueux des droits de l’homme et des règles du travail en accord avec les règles des Nations Unies.

Le candidat sera nommé dans le courant du 1er trimestre 2020.

William Commegrain Lesfeminines.fr

Le cahier des charges : https://img.fifa.com/image/upload/vx7mrfwvpk5mtlus4qmo.pdf