Les trois clubs montants frappent à cette porte de la D1 en connaissant très bien la statistique : deux montants redescendent l’année suivante. Quelques fois même les trois. Mais surtout, dans les dix dernières saisons, à aucun moment, les trois montants ont tous réussi à se maintenir et à faire descendre « trois survivors » de la saison précédente.
Normal il n’y a que quatre survivors pour cinq inaccessibles, les Leadeurs ! Imaginez la performance, cela voudrait dire qu’en deux ans, 6 clubs sur douze de D1 seraient tombés à l’étage inférieur (3 par saison), bousculés par des clubs de D2 plus forts.
Impossible. C’est pourquoi seuls un ou deux clubs montants réussissent à devenir des SURVIVORS.
Cette année, vient sur la ligne de départ, trois clubs dont deux sont bien connus dans le monde du football féminin : La Roche sur Yon, la VGA Saint-Maur, Nîmes FF.
La VGA Saint Maur créa le championnat de France de D1 avec 16 autres équipes en 1974. Le club devient six fois champion de France en 1983, 1985, 1986, 1987, 1988, 1990 et deux fois vice-champions en 1984 et 1991. Descendu progressivement pour finir en DH et se relancer en 2012-2013 sous la conduite de Régis Mohar pour faire une montée en D2 et une autre en D1 avec le record de 22 matches gagnés pour 22 matches joués, 98 buts marqués et sa meilleure buteuse de championnat Marlyse Ngo Ndoumbouk qui établi un record exceptionnel de 43 buts lors de la saison dernière.
La moyenne la plus basse est de 8 défaites pour un maintien, cela peut aller jusqu’à douze. Pas au-delà.
La Roche sur Yon tapait aux portes de la D1 depuis sa descente en 2011 avec des places de 3ème (2014) et deux fois seconds (2012-2013). Il avait toujours manqué un « petit quelque chose » au club vendéen. En 2015, enfin c’est fait avec là aussi, la meilleure buteuse du groupe sous les couleurs vendéenne : Claire Guillard avec 24 buts.
Si j’étais SURVIVOR, je m’interrogerais sur ces deux candidats.
Reste le Nîmes Olympique, qui ne dit rien, ce qui est assez rare pour un club du Sud et qu’il convient de noter. Mais pour autant, les « crocodiles » présentent des caractéristiques de qualité avec un groupe étoffé en terme d’âge et d’expérience et de nombreuses ex-montpelliéraines qui viennent « jouer avec moins d’enjeu » à un niveau inférieur après le haut niveau de la D1 féminine pratiqué sous les couleurs montpelliéraines.
Voilà un candidat dangereux qui pourrait faire comme Albi pour sa première : se maintenir en D1 féminine.
SURVIVORS !!! Vous êtes prévenus ! Et si, cette saison, les trois montants devenaient des SURVIVORS et poussaient à la sortie trois clubs installés depuis longtemps ?
William Commegrain lesfeminines.fr
source statsfootofeminin.