En ne venant pas remettre la Coupe du Monde féminine de football, Sepp Blatter, Président de la FIFA comme Jerôme Valcke s’interdisent d’attérir dans le monde du droit anglo-saxon. C’est une première et Sepp Blatter montre qu’il pilote la FIFA en homme de droit.
Pourtant non-concerné par les interpellations récentes qui ont fait l’actualité, le Président de la FIFA préfère le droit Suisse pour présider l’organisme mondial dont il est toujours le Président.
A juste raison certainement, car si sa démission « surprise » a laissé pantois plus d’un organe de presse, sept jours après avoir été élu démocratiquement (avec un adversaire) qui s’est d’ailleurs désisté avec le second tour, rien ne permet de dire qu’il y a eu des malversations dans l’organisme international.
Cependant le droit d’origine anglais est un droit d’honneur et l’éventualité d’une compromission est aussi compliquée que la réalisation des faits. Factuellement, les dirigeants de la FIFA s’interdisent de vol dans les territoires américains pendant un certain temps.
Le temps que les choses s’éclaircissent.
J’ai entendu comme d’autres : ils sont tous compromis. A l’inverse, certains se sont insurgés : tout est explicable. Qui a raison ? Qui a tort ? Espérons que tout cela soit réglé avec une vérité car il n’y a rien de pire que l’interrogation.
En attendant, on pourra décerner une médaille au Canada qui a su « tenir cette Coupe du Monde » dans un environnement difficile comme la Nouvelle-Zélande l’a fait pour les U20 masculin (victoire de la Serbie sur le Brésil, la France tenante du titre n’ayant pas été qualifiée).
Prochaine compétition : les JO à Rio ensuite le Mondial en France 2018 (U20) et 2019 obtenu devant la Corée du Sud.
William Commegrain lesfeminines.fr