Finale de la Coupe du Monde 2011. Une finale exceptionnelle.

Quand l’émotion rencontre la compétition. Celle au plus haut niveau. Alors vous voyez des choses impossibles qui se font. Un but venu d’ailleurs, dont on ne sait si il est qualifiable d’Ibra où, ce n’est pas Homare Sawa, capitaine de l’équipe du japon, démarrée 6ème mondiale, qui finit, sous les cris de 80.000 spectateurs, championnes du monde.

Non pas sur un but vainqueur. Sur une séance de tirs au but où on n’a jamais autant vu de tirs cadrés arrêtés par les gardiennes adverses. Chacune leur tour. Et puis, comme dans la rue, quand on est jeune, le dernier tir. Celui qui nous fera rêver quand bien même, la soufflante familiale interviendra. Repas froid. Car une séance, on s’est quand on la commence. On ne sait jamais quand on la finit. Surtout, comment on la finit !

Là c’est Saki Kumagai qui place un tir incroyable pour porter le Japon vers l’incroyable.

Championne du Monde.

Sacré titre Mesdames. Porté pendant quatre ans. Alors, moi qui découvrait le football féminin, j’emprunte pour le jeu de mots et non pour le contenu, cette expression que je n’aime pas telle qu’elle a été vulgarisée : « Merci pour ce moment ! ».

William Commegrain-lesfeminines.fr