Après la rencontre en retard entre le Paris FC et le Paris Saint Germain (2-3), disputée par les joueuse du Paris FC en fin de rencontre, auteures de deux buts (79′, 90′) ; les joueuses parisiennes, redevenues leader du championnat, ont montré qu’elles avaient une envie de combat pour conserver cette première place que l’Olympique Lyonnais scrute avec attention. Elles qui possèdent quatorze titres consécutifs et ont laissé le PSG leur prendre le leadership en novembre, ne pouvant que constater que les joueuses d’Olivier Echouafni n’ont rien lâché sur la durée.

Quel est l’intérêt de cette vingtième journée qui en compte vingt-deux dès lors que la finale du championnat s’annonce un 30 mai, au Groupama Stadium, entre l’OL et le PSG ?

Inévitablement, les regards vont se tourner sur l’opposition entre Montpellier et Bordeaux (Samedi 14h30). Bordeaux, pour la première fois qualifié pour l’Europe avec une 3e place acquise après la défaite du PFC, vient bonifié d’avoir rempli son objectif 2021 et avec la meilleure buteuse du championnat, Khadija Shaw (20 buts).

Une sacré performance quand quand on rappelle qu’en 2016, elles étaient encore en D2F, à deux doigts de descendre en 2017 avec un dernier match couperet face au PSG, et depuis en continuelle phase ascendante (7e, 4e, 3e).

Pas touché par les déboires des Girondins de Bordeaux, sur le fil rouge du redressement judiciaire un jour, de la liquidation un autre voire de la reprise quand le soleil s’y prête. D’ailleurs, une des équipes à avoir réussi son objectif. Ulrich Ramé, lors de l’intronisation de Canal+ comme diffuseur du championnat, l’avait précisé. Être durablement dans les six premières places du championnat. Objectif à moyen terme atteint. Une performance.

De son côté Montpellier se trouve dans une phase descendante. Très éloignée du trio de tête, actuellement 6e du championnat, Montpellier doit se condamner à la victoire. Par orgueil. Par souci d’image. Notamment quand on sait que ce club a été le premier à lancer le football féminin professionnel français. D’autant plus si on précise que son Président l’est aussi de la première association créée pour développer le football féminin professionnel. Alors que dire si on en vient à rappeler que Laurent Nicollin est pressenti pour être le Président du futur syndicat des Présidents de L1 et L2. Pour une fois unifié, autour d’un nouveau nom « Foot Unis »; d’après les journalistes.

Que vaut l’orgueil face au niveau ? Voilà en résumé ce que à quoi répondra cette rencontre. On aura la réponse assez rapidement, puisque la rencontre se jouera aujourd’hui, à 14h30 sur Foot+.

Les autres rencontres ?

Guingamp et Reims intéressera les passionnées du championnat. Deux équipes redoutables qui ont toutes intérêts de « dire » à l’autre qu’elles sont meilleures qu’elles. Soyaux et Fleury fera le bilan d’un club, exclusivement féminin (Soyaux) et de Fleury qui a fleurté avec le très haut du championnat (4e) pour descendre à petits pas.

Les deux dernières rencontres (Dimanche) seront les rencontres des extrêmes. Le Havre, dernier du championnat en ayant connu le bonheur du premier rôle après la 1ère journée avec un (0-4) face à Issy, reçoit le Paris Saint Germain. GPSO Issy 92 (avant-dernier) aura de son côté l’Olympique Lyonnais.

La dernière rencontre fera l’intérêt dominical (Dijon-Paris Fc) à moins qu’une bombe n’explose avec une victoire du Havre ou d’Issy face aux deux ténors du championnat. Ayant encore dans la gorge, le goût désagréable de l’élimination européenne.

Si c’est le cas, alors les deux derniers donneront peut-être des arguments complémentaires et supplémentaires à un maintien en D1F.

Douze places. Douces places.

William Commegrain Lesfeminines.fr