Le Paris Saint Germain n’a jamais été aussi proche de prendre le championnat. 

Le Paris Saint Germain n’aura jamais eu de meilleures chances que cette saison d’accrocher le titre de champion de France. Même si pour les années précédentes, l’idée pouvait se réaliser. Comptablement et notamment collectivement, l’équipe parisienne était trop récente et peut-être trop forte individuellement pour avoir ce qui fait une équipe gagnante : « des différences dans une équipe qui en font un groupe que le projet de vie cimente ».

C’est d’ailleurs assez étonnant, pour ne pas dire un « joli pied de nez au passé » de voir le PSG de Patrice Lair être performant dans ce rapport d’abord humain quand, de son côté, lorsqu’il était à Lyon, et après deux Ligues des Champions en poche, il vilipendait le « projet de vie » de Bruno Bini.

Comme quoi, les plus grandes vérités du moment, que ce soit d’un côté ou de l’autre, ne sont souvent pas assez suffisantes pour en faire une vérité exacte. On ne pourra empêcher les critiques de rappeler que la médaille de l’équipe de France n’a été gagné ni dans l’un ou dans l’autre des conceptions de coaching.

Mais revenant au championnat 2016-2017. Mercredi, il y avait un match en retard entre l’Association de Saint-Etienne et le Paris Saint Germain, cela s’est terminé par un 0-6 pour les parisiennes avec trois doublés de Marie Laure Delie (9 buts), l’attaquante française qui plante en club sans encore planter autant en équipe de France ; Véro Boquete (5 buts), capitaine de la sélection espagnole tout juste venue d’Allemagne pour donner une touche latine au jeu parisien et Cristiane (6 buts), la brésilienne au talent incroyable qui va trouver une rampe de lancement idéale avec Formiga (6 jeux Olympiques au compteur).

Cela montre que le Paris Saint Germain a le tempérament lyonnais.

Cela veut dire que si le PSG prend le championnat, il ne le lâchera pas. 

Donc pour Rodez-Aveyron, les possibilités comme les chances de s’opposer à une telle dimension sont réduites. On peut dire très réduites. D’autant plus que Patrice Lair avait pour habitude de dire que le nombre de buts des matches précédents avaient la particularité d’influencer très positivement les adversaires lors des matches suivants. A croire qu’ils avaient déjà préparé une valise. Qu’il ne suffisait plus qu’à remplir.

Les ruthéniennes ont du caractère et du coffre. Pour preuve leur qualification en Coupe de France après avoir été mené face à Albi. Mais on peut penser que l’objectif est ailleurs.

Dimanche 4 février, on devrait trouver le PSG vainqueur.

Montpellier Hsc – Fcf Juvisy Essonne : « Espoir et désespoir ! »

Le match. Celui de l’espoir ou du désespoir. Le résultat mettra fin aux rêves. Si Montpellier l’emporte (2è, 30 points), alors le Fcf Juvisy Essonne (5è 16 points) se prépare à une belle descente au classement avec dans la continuité, l’Olympique Lyonnais et le Paris Saint Germain. ce qui alourdira la corbeille de mariage avec le Paris Football Club et mettra « les clés de la voiture » dans les mains parisienness plutôt que dans celles essonniennes.

Si le Fcf Juvisy-Essonne l’emporte. C’est alors les clairons et les trompettes. Juvisy redevient Juvisy et on demande au couple Fillon de sortir de ce corps pour mettre un terme à la malchance qui est un caractère impropre à la très haute compétition sportive.

Que dire de plus ? Les deux équipes étaient proches. Aujourd’hui, elles le sont moins. Juvisy est descendue mais pas assez bas pour qu’elles n’aient pas leur chance de gagner quand Montpellier est montée mais pas assez haut pour qu’on soit assuré de la victoire dans le Sud de la France.

Il manquera Sofia Jakobsson du côté de Montpellier et on aura un historique plus favorable pour Juvisy qui souvent l’a emporté sur les terres du Sud de la France.

En direct sur Eurosport2 à partir de 15 heures.

Albi – Metz : c’est pour quand la victoire ?

C’est le seule question que se posent les supporters. C’est pour quand la prochaine victoire ? C’est pour quand la descente ou le maintien ? Dans un championnat qui a fait des trous pour les deux places de relégable (Albi est à 5 points du premier non relégable), avant de tirer des plans sur la comète, les supporters des deux clubs n’attendent que le mot « Victoire » pour espérer, ensuite, un chemin moins épineux qui les feraient rejoindre les Girondins de Bordeaux.

LYON (1er, 30 pts) – MARSEILLE (4e, 17 pts) : Il y a quelqu’un ? 

Les deux Olympiques se rencontrent. Si l’OM gagne ou fait match nul dans la continuité des cinq victoires de rang, le chemin de Compostelle se fera sous les accents marseillais et les lyonnaises ne seront pas loin, à titre de punition. Cela fera faire des selfies à Alex Morgan qui pourra voir de plus près, les subtilités culinaires françaises.

Si l’Olympique Lyonnais gagne, en mettant la même sauce piquante qu’à l’aller (1-6), Jean Michel Aulas se creusera le cerveau pour trouver à l’américaine Alex Morgan des endroits encore plus charmants de France afin qu’elle revienne au pays de l’Oncle Sam avec un carnet de cartes postales bien plus remplies que de souvenirs de matches franco-français qui lui aura laissé des traces sur ces chevilles.

La seule question du match pour un footix ????

Est-ce qu’Alex Morgan va ouvrir son compteur ? Oui ou Non ? Demandez à Kelly Galea et Pauline Perraud Magnin.

William Commegrain lesfeminines.fr