Dans ces 16è de finale retour, les rôles sont quasiment acquits avec des résultats aller qui font pencher la balance vers les clubs attendus de ce premier tour.

Il reste quelques inconnues avec les réactions des italiennes, ayant perdu leurs matches aller à l’extérieur et se mettant en difficulté pour Vérona (3-1) alors que Brescia (4-3) a une meilleure possibilité de passer ce tour.

Il en est de même pour le Danemark, la République Tchèque, et la Russie et l’Angleterre qui risquent de voir perdre un de leur représentant.

La décision d’augmenter le nombre de pays pouvant présenter deux clubs européens est trop récente pour apporter le niveau de concurrence qui permettrait de faire douter, dans les oppositions. Les autrichiennes et les écossaises risquant, elles plus, soit perdre leurs deux représentants.

Chelsea, aussitôt venu, aussitôt disparu.

Chelsea devrait quitter la scène européenne après sa défaite à domicile face au Vfl Wolfsburg, double vainqueur de la Coupe d’Europe (2013 et 2014) et finaliste 2016.

Au même titre que la rencontre entre Tyresö et le PSG de 2013-2014 qui avait entraîné la chute d’une équipe qui potentiellement aurait pu postuler aux demi-finales (défaite du PSG sur les deux matches avec un 2-1 en Suède suivi d’un 0-0 à Charlety) ; l’idée de faire des poules à l’image de l’organisation de la Ligue des champions masculines devraient germer dans les saisons à venir.

L’OL, indicateur pour le PSG ?

Pour la France, l’Olympique Lyonnais qui jouera ce soir face au second du championnat norvégien 2015 et second du 2016 (19è journée sur 22) devra répondre à la question surprenante qui n’a pas manqué d’être posée :

« comment l’Ol a pu prendre deux buts, en se faisant à chaque fois remonter, pour être suivi de près par les norvégiennes avec un 2-3 qui laissait tout supposer ? ». D’autant plus que Corine Petit avait sauvé sur la ligne, une balle qui ne demandait qu’à être celle de l’égalisation au tableau d’affichage.

Les « Fenottes » avaient déjà apporté une réponse lors du match aller en marquant cinq buts.

Elles devraient en apporter une seconde réponse ce soir. Ce serait pas mal qu’elles finissent le match sans prendre de buts. Le Paris Saint Germain l’entendrait avec bonheur et précision, elles, qui doivent rencontrer à Charlety, le premier du championnat norvégien et marquer deux buts sans en prendre un seul.

Même si les équipes sont différentes, cela donnerait du contenu à l’idée que les norvégiennes ont réalisé, pour ces matches allers, deux matches de qualité qu’elles ne pourront pas renouveler avec certitude.

William Commegrain lesfeminines.fr