L'Auvergne, terre des cafés parisiens avant que le monde asiatique n'y fasse sa maille. L'Auvergne, terre de rugby qui sent bon les accents rocailleux comme les castagnes des mêlées du quinze. L'Auvergne et ses Présidents (VGE, Chirac, Hollande) qui ont joué avec les milliards de la France pour finir par en faire quelque fois des volcans.
Mais l'Auvergne et le football féminin ?? Et bien Rodez a fait de même avec le football féminin. Les voilà qui ont crée une section féminine alimentée par un grand pôle de STAPS proche pour en faire une équipe qui joue sa 9è saison dans l'élite. Souvent inquiété, jamais inquiète.
Les Ruthéniennes jouent au football comme on joue au rugby. Avec l'art d'une troisième mi-temps avant et d'une autre après. Avec ou sans alcool. Plutôt sans mais sans vouloir chercher autre chose que la performance de l'instant. Souvent recherchée, des fois trouvée. Et la Vie continue.
Cela ne les empêchent pas de s'adapter avec l'intégration en 2018 de la section féminine au sein de la SASP qui a joué la montée en Ligue 2. D'où la création d'un nouveau poste de Directeur Sportif des féminines.
Ce sont les seules concessions de Rodez à l'évolution du football féminin. Tout cela donne des atomes qui sont maintenant accrochés pour rouler, comme on roule les "R", d'un bout à l'autre de la saison en sachant que les filles connaissent l'importance des matches essentiels et jouer de ce que savent mieux faire les auvergnats : caractère et abnégation.
Rodez, qui joue comme des pirates, avec abnégation et courage.