Le Vénézuela a vécu le bonheur, au stade olympique du triple saut féminin. Son athlète, et elles ne sont pas si nombreuses, puisqu’elle est la seule, s’est littéralement envolée sur le stade de la longueur !
La grâce olympique
Son dernier essai a simplement été irréel ! Elle menait le concours du triple saut depuis son 15,41 du premier essai. Personne ne pouvait la toucher, sauf la grâce. La grâce olympique qui fait que l’athlète, pour son plaisir, cherche à aller le plus loin possible. Six sauts en compétition, c’est peu quand on s’entraîne cinq ans, sans savoir si demain, l’olympiade se fera. Si demain tout ira bien. Alors, elle fera ses six sauts à fond.
La double championne du monde (2017, 2019), championne du monde en salle, recordwoman en salle, s’élance dans une course si légère, si irréelle qu’elle restera dans les mémoires de ceux qui l’ont vu.
Le plus beau sera sa réaction. Ses cris de joie. Elle saute, trépigne quand elle voit sa trace. Elle a laissé le record du monde derrière elle. Loin derrière elle. Elle a plané, littéralement plané, envolée !
Une joie partagée. L’espagnole, Ana Peleitero, médaille de bronze, saute de bonheur avec elle ! Le sentiment de vivre quelque chose d’irréelle, d’unique, les habitent. Elles ne sont que joie et explosion.
Des sauts justifiés
ROJAS Yulimar bat le record olympique du triple saut féminin (15,39). bat l’ancien record du monde (15,50). Etabli un nouveau record mondial et olympique à 15.67. Elle obtient la médaille d’Or des JO Tokyo 2020, et met soixante six centimètres à sa seconde, la portugaise Mamoma Patricia (15,01) !
Une performance de dingue. Elle a volé dans les airs
Six sauts, pas un de plus pour cinq ans de travail.
William Commegrain Lesfeminines.fr