Seconde journée qui en compte trois pour déterminer les qualifiés en quart de finale, il s’agira de marquer ou confirmer des points suivants les équipes.
Groupe E : Chili-Canada
Les canadiennes ont fait match nul face au Japon (1-1) qui a vu son pénalty arrêté par Stéphanie Labbé. Venues aux Jo avec l’ambition de changer la couleur de leur médaille (bronze en 2012 et 2016), elle s’obligent à vaincre face au Chili.
Un Chili modeste au classement FIFA (39e) mais qui a fini seconde de la copa américa derrière le Brésil, a gagné son match de barrage face au Cameroun, n’a perdu que (2-0) contre le Royaume-Uni.
Rien n’est fait. La seconde équipe qualifiée de la CONCACAF avec les USA, devra faire comme le numéro 1 mondial : s’arracher pour gagner.
Groupe E : Royaume-Uni-Japon
Un match essentiel pour connaître les possibilités des deux équipes. Le Royaume-Uni, pas présent en 2016, est toujours bien placé dans les dernières compétitions internationales. Troisième au Mondial 2015, quatrième à l’Euro 2017, quatrième au mondial 2019. Le Japon, pays hôte, championne du monde en 2011 et finaliste olympique en 2012, non qualifiée aux JO de Rio, doit faire bonne office à domicile. Un match intéressant.
Groupe F : Chine -Zambie
La Chine et la Zambie ont pris chères dans ce premier tour. (5-0) pour les Roses d’Aciers contre le Brésil et (10-3) pour la Zambie, représentante de l’Afrique face aux vice-championnes du monde, les Pays-Bas. La Zambie semble condamnée ; elle condamnerait la République de Chine comme moins bon troisième en cas de match nul ou de défaites.
Groupe F : Pays-Bas Brésil
Un potentiel beau match avec deux stratégies de coaching de haut niveau. Du côté brésilien, Pia Sundhage ; du côté des Pays-Bas, Sarina Wiegman. Les deux élevées à la statue de coach déterminante. Les Pays-Bas ont gagné l’Europe en jouant comme les brésiliennes. Les Brésiliennes veulent un Or qu’elles auraient mérité depuis quinze ans et qui s’échappe à chaque fois. Un bon test.
Groupe G : Suède – Australie
Qui veut marquer les esprits ? La Suède a-t-elle intérêt à tout donner dans ces premiers tours ? L’Australie veut-elle prendre le meilleur sur les joueuses qui ont atomisé les USA ? Le coach suédois serait bien inspiré à faire tourner son équipe quand l’Australie doit s’affirmer après une petite victoire face à la Nouvelle-Zélande.
En football, on ne joue pas comme au hand ou au basket. Il y a des titulaires et les remplaçants attendent avant d’entrer.
Groupe G : USA – Nouvelle Zélande
Les footeux attendent ce résultat. Mais ce n’est rien par rapport à l’attente aux USA. La défaite sans discussion face à la Suède a fait mal. Les critiques pleuvent dans un pays qui a pris l’habitude de tout gagner. Il va falloir que Andonovski nous montre qu’il a bien un groupe de vingt trois performants. Soit parmi les titulaires, soit parmi les remplaçantes.
Dans le cas contraire, le dernier match face à l’Australie pourrait entamer une confiance que les américaines n’ont jamais testées réellement. Un bon challenge pour elles.
Du côté de la Nouvelle-Zélande qui n’est jamais passé au second tour des compétitions internationales auxquelles elle a participé, ne devrait pas poser de problèmes à la colère américaine. Si la force est du côté des USA.
Sinon, ce serait l’ex-sélectionneur des USA qui ferait le second exploit de ces jeux en football féminin. Tom Sermanni, licencié, à la moustache prête à rigoler.
William Commegrain Lesfeminines.fr