Pour qu’une réunion de consensus soit organisée en la présence de Noël Le Graet, c’est que le terrain est plus que miné entre Wendie Renard et Corinne Diacre, sélectionneuse des Bleues.
Une discussion épicée d’après les restitutions médiatiques, terminée dans le calme en présence de Noël le Graet, Corinne Diacre, Wendie Renard et son conseil. Une situation qui n’est certainement pas unique, mais dont sa divulgation volontaire montre qu’il y a des braises encore bien rougissantes.
Le simple fait que cette réunion soit sortie dans la presse, sous les couleurs de RMC -l’antenne radiophonique du football français-, au siège de la fff, jour de tirage de la Coupe de France, démontre la volonté intentionnelle de personnes à la faire connaître.
Alors même que la volonté présidentielle en était éloignée visiblement. Sinon, communiqué il y aurait.
Faire passer une information contre son Président. Cela montre que l’environnement de la situation, en dehors des protagonistes, est très impliquée.
Le consensus se serait fait en rappelant que la priorité concerne les Bleues et qu’en fait, on peut très bien travailler ensemble, même si on ne s’entend pas ! Consensus ? Mot d’ordre ? Réalité future.
En Mars, on saura si Corinne Diacre, sélectionneuse des Bleues, prendra dans son groupe Wendie Renard. On saura si celle-ci répondra favorablement à la sélection. On saura si Wendie Renard jouera ou ne jouera pas les matches du 1er Tournoi de France.
Tournoi dont l’objectif est de pérenniser en France, la présence des Bleues, outil médiatique absolument nécessaire au développement de la pratique alors qu’elle ne sera pas présente aux JO de Tokyo en Juillet prochain.
Dans ce rapport à venir, c’est la sélectionneuse qui a la main. Personne ne peut imposer en France, un joueur à un sélectionneur. Soit dans sa liste, soit dans son onze.
Dans le futur, si la production des Bleues ne rencontre pas le public, c’est la fédération qui aura la main. Arrêtant ou n’arrêtant pas Corinne Diacre qui a un mandat jusqu’en 2021 (Euro) et dont la proximité d’échéance réduirait la charge financière d’une rupture contractuelle, qui a été l’outil privilégié du Comex pour Bruno Bini (2007-2013), Philippe Bergerôo (2013-2016) et Olivier Echouafni (2016-2017).
Voilà les deux évidences de cette situation. Avec, tout autour, certainement des pressions extérieures qui feront monter à la hausse ou à la baisse, l’une des deux situations.
Qui a raison ou tort ? Avec les filles, quand les bagarres durent longtemps, il y a long feu que les lignes rouges sont dépassées, voire même effacées.
William Commegrain Lesfeminines.fr
Philippe Joly, coach adjoint de Corinne Diacre depuis 2017 et ayant fait partie de l’aventure avec elle sous Bruno Bini cesse sa collaboration pour être remplacé, d’après les bruits de couloirs affichés, « par l’ancien adjoint de Jocelyn Gourvennec à Guingamp et Bordeaux, Éric Blahic. Philippe Joly intégrera, lui, la DTN » précise l’Equipe.