L’Angleterre, les filles seront-elles comme les garçons ?

L’Angleterre. Un coup cela brille. Un coup dans l’ombre. Les voilà qu’elles gagnent contre le Japon, le Brésil, l’Espagne et le Danemark. Et puis, boum. Elles chutent face au Canada. Et là dernièrement, la Nouvelle-Zélande. Cette dernière défaite, elle fait mal. La Nouvelle-Zélande est assez loin dans le football féminin. Entre la 15e et la 20e place mondiale.

Pourtant elle est 3e FIFA. C’est ce qui en fait un challenger du Mondial. Plutôt un favori. Avec des équipes qui touchent la finale européenne en clubs. Une médaille de bronze au Mondial et un football totalement professionnel sans descente depuis 2018. Un sponsor qui lâche 10 millions de Livres pour le naming du championnat.

Voilà l’Angleterre. Je prends le championnat masculin. A la place je mets des filles. Et comme dans les grandes familles, les problèmes et les excès, on les cache. Les anglais est un peuple très obéissant aux codes. Tout le monde est d’accord ainsi.

L’Angleterre des clubs est championne d’Europe (Ligue des Champions, Ligue Europa). On verra ce qu’elle feront.

L’Ecosse, elle peut tout perdre, mais il faudra la gagner.

L’Ecosse  est dans une bonne phase. Quatre victoires (Ecosse, Danemark, Brésil, Jamaïque) et un nul (Chili) dans les cinq derniers matches. La série précédente était faite de cinq défaites (USA, Norvège, Islande, Canada). Elle vient sans interrogation mais pas sans volonté.

Elle peut perdre, mais il faudra la gagner.

Le Japon s’est essayé au plus haut niveau

Les japonaises, après une élimination à la qualification des Jeux Olympiques de Rio, a décidé de jouer au haut niveau. L’Allemagne, la France, l’Angleterre, le Brésil, les USA, la Norvège et l’Espagne.

A part le Canada elles les ont toutes rencontrées. Le bilan, ce n’est pas sept défaites comme sept victoires. Deux victoires, deux défaites et trois nuls.

Le japon vient avec une forte expérience comme les françaises, sans savoir si les résultats sont probants. Juste le fait d’avoir rencontré les meilleures mondiales. Pour devenir, pardon redevenir les meilleures mondiales. Ce qu’elles ont été de 2011 à 2015.

Quatre ans, avec une finale mondiale 2011, une finale olympique 2012, une nouvelle finale mondiale 2015. Un titre en 2011. Le premier titre continental en 2014. Un doublé en 2018. Une seule chute, en 2016, en qualification des JO à la maison.

L’Argentine, au tout début du football féminin.

Des filles qui viennent jouer sans histoire à part celle de leurs vies personnelles. Sélectionnées de villages en villages. De pampas en pampas. Un mondial pour l’Argentine, c’est incroyable à plus de 8.000 kms de chez elles. Une victoire contre le Panama pour se qualifier et une seconde victoire juste avant le mondial face à l’Uruguay. Le reste, on le met de côté.

L’Argentine vient pour jouer. Et c’est exactement ce qu’est le football. Un jeu.