Paris a la rencontre à sa main : (0-1) à la mi-temps.
Quelle surprise pour ce 1/16è de finale où le Paris Saint Germain se déplaçait en Norvège face au Champion, dans ce premier tour de la Women’s Champions League 2017. Tout semblait aller pour le mieux pour l’ex finaliste de la session 2015 avec une ouverture du score à la 35′ de l’internationale espagnole Irène Paredes, arrivée à l’intersaison (0-1).
Les deux équipes s’étaient opposées durant déjà trente minutes et chacune avec ses armes avaient montré qu’elle souhaitait emporter ce match, plus particulièrement avec un tir sur le poteau de Véro Boquete, vainqueur de l’édition 2015, capitaine de la sélection espagnole qui tenait son rôle de chef d’orchestre à l’extérieur avec perfection.
Les norvégiennes procédaient par contres et se trouvaient à deux doigts de marquer dans un duel gagné par Kriedrzynek mais pour autant l’arbitre sifflait cette mi-temps entre deux équipes qui ne postulaient pas à la domination mais plutôt à l’opposition. Elles évoluaient au même niveau.
Les parisiennes ne mettent pas leurs occasions.
Le début de la seconde mi-temps est un temps fort parisien et on voit mal comment les norvégiennes peuvent revenir, tant l’emprise parisienne est prégnante mais pour autant, les occasions ne se finalisent pas, laissant la porte à la détermination adverse qui évolue à domicile et qui est en droit de se dire que le score ne reflète pas le niveau de l’opposition.
Les norvégiennes délivrent des passes longues à terre d’une grande précision
Avec un but à l’extérieur, Paris voit grand en jouant assez haut. C’est peut-être son erreur car les norvégiennes ont un jeu de passes d’une rare qualité. Le retour nous dira si c’est sur ce match où de manière générale. Elles trouveront à chaque fois une partenaire lancée dans la profondeur, non pas pour jouer un duel mais pour faire descendre les parisiennes.
En 30 minutes, le PSG prend l’eau avec 3 buts concédés
A ce jeu, sur la droite de la défense parisienne, c’est Haavi 67, qui mettra un « bijou » de but dans un angle difficile, lucarne opposé. Ce sera ensuite Mykjåland (82′) qui reprendra un centre au cordeau superbement délivré sur un débordement côté gauche pour que, sur une faute sifflée à tort contre Laura Georges -quand l’arbitre aura oublié une main évidente-, voir une joueuse s’imposer sans raison au deuxième poteau pour marquer le but qu’il ne fallait surtout pas prendre (Spord, 88′, 3-1) !