Après la première journée surprise de l’Australie et de la Corée du Sud qui ont envoyé le Japon au fin fond du classement pour les Matildas et donné à la Chine l’avantage en terme de points pour la Corée du Sud ; les deux équipes de tête ont l’opportunité de faire un break significatif.
Australie (1er, 3 pts) – Vietnam (6è, 0 pt): la confirmation australienne.
La partie sera plus facile pour l’Australie qui rencontre le Vietnam, petit poucet de la compétition (28è Fifa) quand la République Populaire de Chine de Bruno Bini aura affaire à un sacré opposant : la Corée du Nord (6è FIFA) qui ne peut pas se permettre une nouvelle déconvenue après son match nul face à son voisin et ennemie : la Corée du Sud (1-1).
Corée du Nord (3è, 1pt) – République populaire de Chine (2è, 3 pts) : le break chinois ?
Si la Chine de Bruno Bini est classée 17è FIFA, elle a à son avantage d’avoir gagné récemment contre des nations plus fortes qu’elle « au ranking » FIFA. Pas n’importe lesquelles puisque cela concerne l’Angleterre (5è FIFA) et les Etats-Unis (1ère FIFA).
Après son stage de préparation en France, les tournois divers et variés organisés, la Chine présente des arguments conséquents dans cette compétition. Ils sont devenus sérieux après la première journée. Le mot d’ordre de Bruno Bini est clair : « on vendra chèrement notre peau ».
De son côté, la Corée du Nord est une nation historique du football féminin, tout comme la Chine d’ailleurs, mais qui n’a connu, historiquement, que peu de déboires mais pourtant, un de significatif, entrainant sa non participation aux qualifications de la Coupe du Monde 2015 et donc à cette compétition. Cela pourrait coûter cher à la nation coréenne de n’avoir pas participé à ce Mondial. En football féminin, les échanges sont essentiels à la performance.
Une élimination rendrait encore plus difficile le futur classement de la Corée du Nord. La rencontre aura des incidences, pas neutres. Les deux pays ont une vocation assez prononcée sur « le football féminin ».
Japon (5è, 0 pt) – Corée du Sud (4è, 1 pt) : un tsunami nucléaire en cas de défaite du Japon.
Si le Japon perd contre la Corée du Sud ; alors on aura affaire une double détonation. La première concerne le football féminin où les japonaises trônent dans les compétitions internationales depuis 2011 : championne du monde 2011, vice-championne Olympique 2012, Championne d’Asie 2014, vice-championne du Monde 2015.
On se demande d’ailleurs comment elles peuvent être 4ème FIFA avec un tel palmarès ? La seconde détonation concerne le plongeon du football japonais dans son ensemble avec l’équipe masculine qui se trouve à la 50è place et l’équipe féminine qui inéluctablement risquerait de tomber à la 10è place après ce tournoi et éventuellement les résultats des JO de Rio.
Un peu comme l’Angleterre l’avait fait après l’Euro 2013. Il faut s’en relever. L’Angleterre l’a fait, il n’est pas dit que le Japon puisse le faire, les compétition après les JO seront bien plus lointaines.
De son côté la Corée du Sud court après sa première qualification aux JO. Si elle gagne contre le Japon, elle pourrait titiller la République de Chine pour cette deuxième place, en cas de résultats favorables pour la Chine.
Comme le disait Bruno Bini, le coach de la Chine, la seconde journée va avoir son importance.
William Commegrain lesfeminines.fr
Rappel : le Japon et la Corée du Nord ont été les deux représentants de la zone Asie aux JO de Londres en 2012. Lors de la Coupe du Monde 2015, 5 nations asiatiques y ont participé. La Coupe du Monde s’étant ouverte à 24 pays quand les JO ne reçoivent que 12 nations.
Deuxième journée : tournoi de qualification AFC zone Asie pour les JO de Rio.
- Australie – Vietnam (5-0) : mercredi 8h35
- Corée du Nord – Chine : mercredi 11h35
- Japon – Corée du Sud : mercredi 11h35