Le football féminin est-il un sport ou est-il féminin ? C’est une question qui m’est souvent posée et l’avenir lui donnera sa réponse.
Cette cinquième journée s’annonce intéressante car elle va permettre de commencer à distinguer les différences au classement dans un championnat qui normalement les prononcent rapidement.
Seulement, cette année il me semble que ces différences mettront bien plus de temps à se réaliser et que dans chaque partie de championnat, celui convenu du « haut » comme le second du « bas » qui intègre quand même les 2/3 dudit championnat, les places vont bouger et il sera difficile de distinguer rapidement les trois prétendants à la descente comme les deux futurs européens.
Chaque équipe a besoin de points et le moindre point est l’oxygène de l’espoir.
13h00. Dimanche 4 Octobre. J5. Fcf Juvisy-Essonne (3è) – Rodez Aveyron (4è). C’est un inattendu challenge qui se dessine entre Juvisy, habituel à ce stade du classement (3V, 1N) face à Rodez qui après un sévère 5-0 à Charlety face au PSG, rencontre son deuxième Top Leadeur en étant, quand même, à la 4ème place (2V, 1N, 1D).
On verra d’ailleurs la présence de Bruno Bini, juste avant son départ pour la Chine. L’ex-sélectionneur des bleues (2007-2013) tenant à venir à Bondoufle avant son décollage dans la journée de Dimanche pour son nouveau et excitant challenge : prendre la tête de la sélection chinoise.
15h00. Dimanche 4 Octobre. VGA Saint-Maur (9è) – EA Guingamp (10è). Une 5ème journée qui devrait séparer la VGA Saint Maur (9è) de l’EA Guingamp et premier réléguable, toutes les deux assez proches avec chacune, 1 victoire et 3 défaites au compteur et dont le résultat devrait donner le « la » de leur championnat.
15h00. Dimanche 4 Octobre. ASPTT Albi (5è) – Soyaux Charente (7è) : voilà deux clubs récents à ce niveau de la D1 (deux ans et 1 an) et qui ont largement fait leurs preuves. C’est du solide et si Albi est pour la première fois à ce niveau de la compétition quand pour Soyaux, c’est un retour après un séjour de plus d’une vingtaine d’années, rien de ces deux configurations ne sera une raison à la décision finale.
Ce match aura le goût d’un match de Coupe. Celui qui gagnera enverra un messages à la seconde partie du championnat et prendra de la confiance.
Samedi 3 Octobre. 18h00. ESOF La Roche sur Yon (8è) – Montpellier Hsc (2è) . L’Histoire est potentiellement belle. Entre une équipe qui semblait condamné à la descente du côté de la Roche avec ses trois défaites consécutives dont deux face à des concurrents directs au maintien et qui ne doit pas oublier, tel que le dit sa coach Malika Bousseau « Il faut bosser et se rendre compte de la chance d’être en D1 » que dans le football, tout est possible ; face à Montpellier, qui n’a pas eu la partie facile face à Saint-Etienne (1-0) en marquant son but vainqueur à la toute fin du match pour tout de même, se caler à la seconde place (3V, 1N) au goal average +11 face à Juvisy, 3è, +5.
15h00. Dimanche 4 Octobre. PSG (6è) – Nîmes Métropole Gard (12è). Le Paris Saint Germain reçoit l’équipe qui est la plus en difficulté dans ce début de saison, avec le Nîmes Métropole Gard. Les Nîmoises sont condamnées à réaliser des exploits et l’arrivée de l’ex capitaine de l’OM, Léa Rubio, championne du monde universitaire, pourra peut-être donner des forces à des résultats qui sont pour l’instant, ceux d’une équipe de D2 qui arrive en D1. Des défaites. Là, un peu trop. Quatre de rang.
Les deux équipes sont donc liées par le même objectif : gagner, car elles ont en besoin. Tout simplement.
15h00. Dimanche 4 Octobre. Olympique Lyonnais – Saint-Etienne. La saison avait bien démarré pour les stéphanoises mais le nombre restreint d’équipes dans le championnat de l’élite (douze) ne permet aucune erreur (nul ou défaite) car les possibilités pour se remettre à flot sont très peu nombreuses, voire rares.
C’est depuis trois saisons, la même chanson pour les Amazones. Elles ont toujours un trou dans le championnat qui les met à mal.
C’est un derby, mais à ce niveau, c’est avant tout la recherche de points pour l’ASSE et la confirmation pour l’OL. Quoi que, l’ASSE avait bien fait l’exploit de battre le PSG en demi-finale de la Coupe de France en 2013. Comme chaque match de championnat est un match de coupe. Saint-Etienne peut donner du fil à retordre à l’OL bien que pour arrêter les fenottes, il faut autre chose que du fil.
William Commegrain lesfeminines.fr