Les Canadiennes avancent comme des guerrières. A l’énergie.
Les Canuks n’enchantent pas les téléspectateurs et ne garantissent pas au peuple canadien une quelconque médaille, ou la possibilité d’être médaillée. Avec encore un score très serré (1-0) face aux Suisses qui sortent de la compétition, elles garantissent qu’elles sont « des guerrières » dira leur coach John Herdmann.
C’est déjà une belle garantie dans une compétition où il ne reste plus que trois matches pour atteindre la finale.
Face aux Suisses, avec qui elles ont partagées leur temps de possession (50% chacune), c’est Josée Belanger (52′), la quasi seule francophone qui a marqué avec un but plein de détermination dans la surface qui a sauvé les hôtes de la compétition d’une difficulté qu’aucun huitième n’a encore donnée, les prolongations et la séance des tirs au but.
Les Suisses sont décevantes dans ce tournoi.
Les Natis n’ont jamais semblé pouvoir prendre le dessus sur la formation canadienne qui n’a pas encore trouvé les clés de la domination offensive, butant toujours dans la dernière passe créative, mais à l’inverse, tenant bien son axe défensif.
Cela semble indiquer que les performances des joueuses sont très dépendantes de la qualité du collectif d’un club et qu’à défaut, elles ne peuvent s’exprimer sur leur talent individuel, devant faire face à des joueuses de même potentiel. Le football féminin ne possède pas encore le Ronaldo ou le Messi qui peut emporter à lui seul la différence.
C’est, en terme de performance, réellement un sport collectif.
William Commegrain lesfeminines.fr
CANADA – SUISSE (1-0). Josée Belanger, 52′. Les canadiennes sont qualifiées pour les quarts face au vainqueur du match entre la Norvège et l’Angleterre.