Aujourd’hui, malheureusement, le prix à payer pour les joueuses.

Je me suis fait les ligaments croisés. Au niveau féminin, elles tombent comme des mouches ! En sachant que le malheur des unes fait le réel bonheur des autres. Leah Williamson est devenue la Princesses des anglaises après une blessure de sa capitaine Stéphanie Houghton et, maintenant blessée depuis Vendredi, elle va faire le bonheur d’une autre, pour la Coupe du Monde 2023 et l’Europe avec Arsenal.

Personne ne l’avait vraiment vu venir. Auparavant, la fameuse rupture des ligaments croisés du genou faisait pleurer les joueuses, découvrant cette première blessure dans un univers où les soucis liés à la pratique sportive du haut niveau féminin se comptaient à l’horizon d’une main (5) sur une saison, pour un championnat de douze équipes et plus de cent-vingt joueuses.

Aujourd’hui, le nombre impose la question. Les médecins spécialistes de ce souci confirment que la nature physique des féminines, au football, augmente de 30% le risque de rupture des ligaments du genou. La FIFA travaille sur le sujet avec une équipe médiale. Seulement au final, il y a bien plus d’ACL chez les filles que chez les gars.

La pratique, le corps, la compétition, le calendrier et les oppositions : tout concourt à cette blessure.

Un risque lié au niveau de la joueuse, aux limites liées au manque de concurrence pour souffler et enfin au régime des périodes et compétition UEFA comme FIFA sur le plan international, quand les meilleurs clubs, jouent la UWCL.

Aujourd’hui, les internationales ont été les premières touchées, d’autant qu’elles jouent souvent les tours finaux des Coupes d’Europe et que, salaires plus importants dans les clubs, elles sont alignées sur les vingt-deux matches de championnat, soit une saison à trente matches au minimum (huit matches avec les équipes nationales), allant jusqu’à quarante pour les plus utilisées.

Une conclusion qui se renforce avec les terrains différents sur lesquels les joueuses peuvent s’illustrer : entre le synthétique et la pelouse, dans un jeu où, de plus en plus, les appels sont nombreux et les courses répétées et continuelles.

Conclusion : avec l’homogénéité des rencontres et donc des efforts à réaliser pour gagner, potentiellement toute joueuse titulaire d’une équipe est appelée à se faire les ligaments du genou.

Elles tombent comme des mouches, sans solution et souvent en fin de saison ! Là, où se joue les titres, mais aussi les compétitions internationales comme pour 2023, la Coupe du Monde en Australie et Nouvelle-Zélande et les JO en 2024 à Paris pour suivre par l’Euro Suisse en 2025.

Les opportunités font des destins

Le malheur des uns fait le bonheur des autres dit la formule. Une illustration très concrète. Williamson, Leah, (26 ans, Arsenal, 30 sélections) quasiment quasi inconnue avant l’Euro 2022 prend le brassard de capitaine des Lionesses anglaises juste quelques mois avant l’Euro 2022 et soulève la Coupe européenne devant un Wembley plein à craquer alors que, la capitaine habituelle, Stéphanie Houghton, (112 sélection, 34 ans) pas assez revenue au niveau souhaité par la coach néerlandaise Sarina Wiegman suite à une rupture du ligament croisé, reste sur son canapé, pour voir les larmes aux yeux, sa concurrente gagner le seul titre « at home », remportée par la FA.

Vendredi dernier, celle qui est réellement devenue la princesse anglaise, honorée d’une MBE donné par le Prince William, se fait les croisés.

Peut-être que Sarina Wiegman sera obligée de reprendre Stéphanie Houghton qui vient juste de marquer un but pour Manchester City !

Peut-être pas ! La dynamique a changé de port et on sait que les coaches n’aiment pas revenir en arrière mais de toute manière, la place libérée fera le bonheur d’une joueuse, qui, allez savoir ! .. soulevera la Coupe du Monde 2023 puisque l’Angleterre est logiquement favorite de la compétition. Même avec ses blessées et surtout avec sa gourou : Sarina Wiegman (gain de l’Euro avec les Pays-Bas en 2017, gain avec l’Angleterre en 2022).

Les solutions ?

Certains parlent de créer des chaussures spécifiques aux appuis féminins. On pourrait aussi envisager que les clubs prennent trente joueuses au niveau de l’élite et tournent plus mais cela n’est pas compatibles avec leur budget et la volonté des joueuses de se faire connaître dans un milieu où l’argent vient plus par la notoriété que par les titres, scalpés par quelques équipes seulement comme Barcelona, l’Olympique Lyonnais et Wolfsburg.

En fait, actuellement, c’est le prix à payer pour les joueuses.

Le vrai problème : si tu es blessée, tu augmentes ton risque de disparaître.

William Commegrain Lesfeminines.fr

La liste selon women’s transfer News

🇮🇹

Martina Rosucci

🏴󠁧󠁢󠁥󠁮󠁧󠁿

Leah Williamson

🇧🇷

Ludmila

🇩🇰

Stine Larsen

🇨🇦

Janine Beckie

🇲🇽

Mónica Rodríguez

🇪🇸

Ona Baradad

🇪🇸

Pauleta

🇳🇱

Vivianne Miedema

🇧🇪

Marie Minnaert

🇺🇸

Christen Press

🇺🇸

Catarina Macario

🇪🇸

Alexia Putellas

🏴󠁧󠁢󠁥󠁮󠁧󠁿

Beth Mead

🏴󠁧󠁢󠁥󠁮󠁧󠁿

Ellie Brazil

🇩🇪

Dzsenifer Marozsan

🇩🇪

Giulia Gwinn

🇫🇷

Marie-Antoinette Katoto

🇫🇷

Claire Lavogez

🇦🇺

Kyah Simon

🇦🇺

Ellie Carpenter