Les deux clubs français jouaient leur quart aller à domicile et les deux l’ont perdu sur le score de (0-1) face à des équipes qui n’ont pas spécialement tremblé devant la prestation des deux clubs. Le retour sera compliqué et une qualification, une performance.

Le Paris Saint Germain perd mais dit avoir fait un excellent match

On voit là toute la différence entre ceux qui jouent et ceux qui regardent.

Si Chelsea a du lutter contre des poteaux qui les ont sauvé, ce n’a pas été le cas pour Wolfsburg, où les occasions parisiennes ont été si rares qu’il faut les trouver sur une tête au second poteau de Kadidiatou Diani, pourtant plutôt bonne dans ces quatre-vingt dix minutes, ayant mis de côté la garde à vue et mixe en examen le même jour de son compagnon, Cesar Mavacala, pour une plainte du Paris Saint Germain, pour extorsion en bande organisée, afin d’obtenir la signature ou la prolongation de ses joueuses (Diani et Marie-Antoinette Katoto) d’après l’Equipe.

Pourtant, les joueuses ressortent avec le sentiment d’avoir fait un excellent match comme le coach Gérard Prêcheur, disant qu’ils avaient gagné le match mentalement, techniquement et tactiquement. Il est vrai que les intentions verticales parisiennes ont été dynamiques, mais sans que cela crée de dangers significatifs dans la surface de vérité. Aucun tir en dehors de la « box » et donc une partie plutôt tranquille pour Frohms, la gardienne adverse et finaliste de l’Euro 2022 avec l’Allemagne.

Ce qui est inquiétant c’est que Wolfsburg n’a rien proposé de particulièrement dangereux, juste axé à défendre en étant proches les unes des autres, trouvant un pied, un placement, un décalage qui termine les actions parisiennes. Cette équipe allemande à une capacité à être balloté sans s’inquiéter.

Il a fallu deux faits de jeu pour pimenter le retour : un pénalty d’abord accordé par l’arbitre puis refusé par la suite, appelée par la VAR pour vérifier sa décision. Et dans la foulée, un pénalty accordé aux allemandes, pour une main d’Elisa De Almeida, qui trouve là son second jaune de la soirée, sortie sur carton rouge et laissant un imbroglio de niveau à Prêcheur pour le retour : c’est sa troisième défenseur centrale qui ne sera pas sur le terrain au retour : deux sur blessures, la troisième sur rouge. Il faudra utiliser l’autrichienne Marina Georgieva, excellent à l’Euro mais qui n’a joué que 39 minutes en Coupe d’Europe cette saison.

Une défaite parisienne qui correspond à son parcours en Coupe d’Europe cette saison avec deux défaites dans les phases de groupe contre Chelsea et un nul face au Real Madrid.

L’Olympique Lyonnais ne revient pas au score en deuxième mi-temps

Tout le monde sait que l’Olympique Lyonnais est en fin de cycle de vie. On le voit avec Eugénie Le Sommer moins performante et sortie à la mi-temps, Amandine Henry blessée, Ada Hegerberg sur le banc et Wendie Renard moins impériale que son nombre de sélections.

A cet égard, il n’a pas été surprenant que Chelsea mène devant l’Olympique Lyonnais sur une balle mieux utilisée par Guto Reiten, internationale norvégienne à la 28′ (0-1).

Ce qui est gênant dans la prestation lyonnaise, c’est qu’au bout d’une heure de jeu en plus, elles n’ont pas réussi à revenir au score dans un match essentiel pour leur avenir et en ayant des armes internationales et mondiales sur le terrain et des changements apportés.

Arrivé sur la dernière demi-heure, j’ai vu un nombre important de déchets et une meilleure maitrise anglaise dans le jeu. Heureusement Amel Majri (69′) est entrée pour apporter une signature de l’Ol à l’ancienne qui a fait du bien aux joueuses, la cherchant en priorité.

Ceci marquant bien le problème de l’OL actuellement : l’équipe est de niveau égal mais personne ne prend la direction d’un leadership en cas de difficulté. C’est une équipe riche mais bourgeoise.

Les chances des françaises

Les opportunités offensives ont été meilleures du côté lyonnais que pour le PSG et Chelsea pourrait faire un complexe, n’ayant jamais réussi à dépasser les demis bien qu’ayant une équipe construite pour le titre. On sait que l’Ol a déjà gagné à l’extérieur et marquer deux buts n’est pas dans l’impossible. De plus, c’est une équipe redoutable aux tirs au but.

Pour le Paris Saint Germain, dominateur dans le jeu mais inefficace en occasions, il va falloir aller bien plus loin face à une équipe allemande, neutre et qui pourrait montrer des défauts si elles sont obligées de se découvrir. Tout se jouera dans la qualité de son milieu, où le côté athlétique de Kheira Hamraoui ne suffira pas s’il n’y a pas plus de récupérations hautes.

Les deux équipes traversent une situation difficile et commencent à nous y habituer dans un environnement français global (licenciement de la sélectionneuse demandée par certaines joueuses lyonnaises et parisiennes) qui les font, regarder de l’extérieur avec une faiblesse nouvelle, qui ne pourra que s’accentuer dans le temps si les adversaires laissent les françaises avec leurs inconnues.

Leur meilleure chance ? Un score de (0-1) seulement à rattraper. Leurs difficultés, jouer à l’extérieur et une copie du match aller à revoir. De son côté, Le Bayern a gagné sa rencontre face à Arsenal (1-0) et le Fc Barcelone est parti gagner à Rome (0-1).

William Commegrain Lesfeminines.fr

Paris: Bouhaddi; Lawrence, De Almeida (exclusion), Geyoro, Karchaoui; Hamraoui, Jean-François, Bachmann (Fazer 66e); Groenen, Diani, Baltimore (Vangsgaard 66e)

Wolfsburg: Frohms; Hendrich, Hegering, Janssen, Rauch; Oberdorf (Jónsdóttir 79e), Lattwein; Huth, Roord (Brand 73e), Popp; Pajor (Bremer 89e)

Lyon
1-Christiane Endler ; 12-Ellie Carpenter, 21-Vanessa Gilles, 3-Wendie Renard (cap.), 5-Perle Morroni (4-Selma Bacha 55′) ; 11-Damaris Egurrola ; 26-Lindsey Horan, 10-Dzsenifer Marozsán (17-Daniëlle van de Donk 55′), 8-Sara Däbritz (7-Amel Majri 69′) ; 20-Delphine Cascarino (28-Melvine Malard 69′), 9-Eugénie Le Sommer-Dariel (27-Vicki Becho 46′). Entr.: Sonia Bompastor
Non utilisées : 50-Féérine Belhadj (G), 14-Ada Hegerberg, 18-Alice Sombath, 23-Janice Cayman, 24-Signe Bruun, 25-Inès Benyahia

Chelsea
30-Ann-Katrin Berger ; 15-Ève Périsset (18-Maren Mjelde 85′), 26-Kadeisha Buchanan, 4-Millie Bright (cap.) (16-Magdalena Eriksson 44′), 7-Jess Carter ; 8-Melanie Leupolz, 5-Sophie Ingle ; 10-Lauren James (19-Johanna Rytting Kaneryd 85′), 22-Erin Cuthbert (21-Niamh Charles 71′), 11-Guro Reiten ; 20-Sam Kerr. Entr.: Emma Hayes
Non utilisées : 1-Zecira Musović (G), 32-Emily Orman (G), 17-Jessie Fleming, 27-Alsu Abdullina, 28-Jelena Čanković

Bayern Munich
22-Maria-Luisa Grohs ; 8-Maximiliane Rall, 4-Glódís Viggósdóttir, 3-Saki Kumagai, 6-Tuva Hansen ; 31-Georgia Stanway (14-Emilie Bragstad 90+1′), 25-Sarah Zadrazil ; 12-Sydney Lohmann, 16-Lina Magull (cap.) (20-Franziska Kett 85′), 17-Klara Bühl ; 11-Lea Schüller (9-Jovana Damnjanović 79′). Entr.: Alexander Straus
Non utilisées : 1-Laura Benkarth (G), 44-Cecilía Rúnarsdóttir (G), 23-Karólína Vilhjálmsdóttir, 27-Emelyne Laurent, 30-Carolin Simon, 34-Sarah Ernst, 35-Julia Landenberger, 36-Laura Gloning, 37-Ivana Rudelić

Arsenal
1-Manuela Zinsberger ; 26-Laura Wienroither (21-Victoria Pelova 60′), 6-Leah Williamson, 2-Rafaelle, 16-Noelle Maritz ; 10-Kim Little (cap.), 12-Frida Leonharsen Maanum, 13-Lia Wälti ; 15-Katie McCabe, 25-Stina Blackstenius (22-Kathrine Møller Kühl 81′), 19-Caitlin Foord. Entr.: Jonas Eidevall
Non utilisées : 14-Sabrina D’Angelo (G), 18-Kaylan Marckese (G), 3-Lotte Wubben-Moy, 5-Jennifer Beattie, 17-Lina Hurtig, 59-Michelle Agyemang

Rome
12-Camelia Ceasar ; 13-Elisa Bartoli (cap.) (3-Lucia Di Guglielmo, 66′), 23-Carina Wenninger, 32-Elena Linari, 2-Moeka Minami ; 15-Annamaria Serturini (18-Benedetta Glionna 61′), 10-Manuela Giugliano, 20-Giada Greggi (14-Vicky Losada 61′), 11-Emilie Haavi ; 7-Andressa Alves, 9-Valentina Giacinti. Entr.: Alessandro Spugna
Non utilisées : 52-Liliana Merolla (G), 87-Stephanie Öhrström (G), 5-Norma Cinotti, 6-Elin Landström, 16-Claudia Ciccotti, 19-Alva Selerud, 27-Beata Kollmats, 28-Maria Petrara, 53-Beatrice Bruni

Barcelone
1-Sandra Paños (cap.) ; 15-Lucy Bronze (8-Marta Torrejón 90+2′), 2-Irene Paredes, 4-Mapi León, 16-Fridolina Rolfo ; 14-Aitana Bonmatí, 21-Keira Walsh, 12-Patricia Guijarro (23-Ingrid Syrstad Engen 79′) ; 10-Caroline Graham Hansen (19-Bruna Vilamala 90+2′), 20-Asisat Oshoala (18-Geyse 66′), 17-Salma Paralluelo (7-Ana Maria Crnogorčević 78′). Entr.: Jonatan Giráldez
Non utilisées : 13-Catalina Coll (G), 24-Gemma Font (G), 3-Laia Codina, 5-Jana Fernández, 22-Nuria Rábano, 25-Emma Ramírez, 30-Victoria López