Une affiche habituelle dans une compétition qui a montré qu’elle n’a pas été si courante que cela. A jouer dans deux mois. Une période d’attente assez longue qui tiendra compte des effets du regard du nouveau sélectionneur à venir, sur les françaises, pour une première sélection en avril. Dans cet article, on verra que les qualifications n’ont pas été les mêmes mais qu’elles sont sues à des talents, où il ne faudrait pas être surpris de voir Vicky Becho dans les prochains 23. En attendant, la tête à la Coupe d’Europe avec des sacrées clientes en face.

On pourrait écrire que la Coupe de France féminine reprend ses habitudes avec une finale pour le 13 mai prochain à Orléans entre le Paris Saint Germain et l’Olympique Lyonnais. Les deux clubs ayant une forte identité construite dans la décennie passée. Pourtant, ce n’est pas le cas, puisque ce ne sera que la 6e finale les opposants depuis le lancement de la compétition en 2002, soit pour sa 22e édition.

L’Olympique Lyonnais frappe vite et gère ensuite

L’Olympique Lyonnais s’est débarrassé, Vendredi Soir, du Fc Fleury 91, 4e de la division d’élite et assez récemment inscrit à ce niveau depuis six saisons maintenant. Une constante et positive évolution qui laissait planer un risque pour l’Olympique Lyonnais, animateur direct comme indirect de l’actualité sur l’équipe de France.

Comme souvent quand les échéances arrivent, ce sont les stars qui font la différence pour atteindre l’espoir d’un sacre. Du côté lyonnais, le premier but viendra très tôt dans le match par Lindsey Horan (1-0, 8′), centenaire en sélection avec les USA, vice-capitaine des américaines championnes du Monde et ex-joueuse du PSG (2012-2016) qui a trop su comment les titres pouvaient s’envoler.

Si les écrits ci-dessus ont une vérité, Vicky Becho devrait s’envoler pour l’Australie-Nouvelle Zélande et faire partie des 23 pour se préparer aux Jo 2024. Le jeune joueuse lyonnaise (2020-2023), formée au PSG, est montée crescendo et son second but (2-0, 11′), après sa passe décisive à Horan, pourrait être le signe annonciateur d’une performance face au PSG, son ex-club de cœur (2017-2020).

Le Fc Fleury n’a jamais pu revenir au score, en ayant pourtant élevé son niveau de jeu. L’équipe de l’Essonne est pour l’instant sur un plafond.

Le PSG compte ses armes et n’en compte pas assez !

Quant à l’autre demi-finale, c’est Kheira Hamraoui qui a emmené son équipe en finale, face à une équipe de D2F (Thonon-Evian Grand Genève FC), sur un score serré (1-0, 60′) qui a demandé l’intervention du coach Gérard Prêcheur à la mi-temps et un constat amer à la fin de la rencontre, notamment sur le jeu des non-titulaires habituels.

« Les sentiments sont opposés dans mon esprit. Bien-sûr, il y a la satisfaction de pouvoir jouer une finale, qui plus est face à un adversaire de prestige comme l’Olympique Lyonnais. C’est le point positif, mais ce n’est pas comme ça que j’avais établi le scénario. Il y a des joueuses qui avaient l’opportunité de montrer ce qu’elles pouvaient faire et comment je pouvais les intégrer dans la boucle avec les 4 matches qui nous attendent. Il y a cette double confrontation en Women’s Champions League, le déplacement à Montpellier et la réception de Bordeaux. Et là, elles me mettent le doute. Honnêtement, je suis déçu. Content de la victoire, mais pas de la prestation collective. Même si ce n’était pas si mal en première période, sur le plan individuel c’est insuffisant face à une équipe de deuxième division. »

Les deux clubs sont maintenant tournés vers leurs oppositions en 1/4 de finale de la Women’s Champions League. L’Olympique Lyonnais a gouté au Groupama Stadium et recevra les anglaises le 23 mars à 18h45 quand le Paris Saint Germain féminin jouera contre Wolfsburg, championnes deux fois dans le passé (2013 et 2014) et trois fois finalistes (2016, 2018, 2020).

L’Olympique jouera contre une équipe de l’avenir puisque le championnat professionnel anglais est donné en exemple à cet égard, en l’associant à la victoire récente des Lionnesses à l’Euro 2022 quand le PSG rencontre d’abord l’Histoire, même si le VFL WOlfsburg est en tête du championnat allemand.

Une finale qui se jouera dans deux mois. Beaucoup de choses peuvent se passer durant cette période, notamment le regard du nouveau ou de la nouvelle sélectionneuse sur les françaises à appeler en Avril prochain.

William Commegrain Lesfeminines.fr