Bordeaux avait facilement pris le meilleur sur Dijon la semaine précédente (2-0). Les voilà parties à Reims pour la 13e journée et elles en repartent sur un sévère (6-1). Grosse fessée ! Repart-on vers les habituelles réflexions passées qui disaient au quidam que le football féminin se comptait avec les deux mains, un sourire moqueur -au mieux- au coin du visage ?

Je ne le pense pas.

Une preuve, Dijon, défait depuis quasiment la naissance de Jesus si on cherche une image forte depuis les deux dernières saisons, prend le meilleur sur Guingamp (1-0) et signe sa première victoire, la larme à l’oeil. Un Guingamp qui depuis quelques matches remontaient au classement comme un char lourd envoyé en Ukraine et qui, comme lui, s’est trouvé bloqué par des éléments supérieurs ! Une égalisation à la dernière minutes subie la semaine dernière par Le Havre et là, une défaite sur le plus petit des score.

Le Havre, port où se trouve les femmes, s’est mis à couler face au Paris FC (1-3), qui elles-mêmes, avaient pris l’eau contre Fleury la semaine précédente, dans un derby qui passait mal (0-2).

Et pour finir, Fleury Fc, est allée porter quelques fleurs sur la tombe éventuelle du Paris Saint Germain féminin avec un (4-4) d’envergure. Le PSG, Leader jusqu’à ce soir à moins que l’OL ne l’emporte sur Montpellier, superbe troisième et qui ferait bien le chemin retour à pied si elles posaient un problème à l’OL, demain, sous les coups de 14h.

Elles auraient alors la bise des parisiennes.

Un PSG mené à Fleury (15′), égalisant à la 21′ (1-1). Menant à la 27′ (1-2), boxées à la 9′ (2-2), menant à nouveau à la 39′ (2-3), s’envolant à la 49′ (2-4) puis deux crochets au menton à la 70′ et 74′ pour un (4-4) qui sent bon l’analyse critique mais aussi l’envol de Kadidiatou Diani, auteur d’un triplé, seule avec 13 buts au classement des buteuses.

Homogénéité : c’est simplement criant.

Dans une presse qui intime l’ordre aux Présidents de transformer le football féminin en football professionnel ; Fleury est un bon indicateur à utiliser pour être pour ou contre.

Que ferait Fleury dans un monde professionnel ? Si ce n’est « pleurer » sur son manque de fonds à moyen terme face à l’inflation des salaires qu’engendre les milieux sportifs professionnels, ne trouvant comme couverture, que les poches des propriétaires-président, dans un milieu sans plus-value sur les contrats et transferts.

Des fois on se pose des questions.

Reste l’Ol face à Montpellier ce soir à 20h00.

William Commegrain Lesfeminines.fr