Chez les gars du PSG, on garde. Chez les filles, on nettoie. Stéréotypes ou réalités ?

Deux joueuses des Roses d’Acier sont venues signer au PSG féminin, pour découvrir de plus près, ce que la Chine découvre à chaque diffusion du Tour de France : l’esprit français.

Une Chine bien plus connue par les français que n’aurait jamais pu penser Alain Peyrefitte, homme politique, diplomate et écrivain français, décédé en 1999 et qui nous avait envoyé sur la Lune en écrivant « Quand la Chine s’éveillera ! » en 1973.

L’Académie française, pour l’aventurier des mots, académicien de l’époque alors que la Chine pointait bien en-dessous du milliard de chinois et qu’elle était rouge de la couleur du sang ou de Mao, bizarre pour un homme convaincu de droite.

Depuis, Bruno Bini, Gérard Prêcheur, Farid Benstiti, Elisabeth Loisel se sont prêtés à la découverte de ce monde immense qui vous sourit naturellement, avec l’envie de vous aimer comme de vous tuer, voire tout simplement, être indifférent.

Wang Shuan, meilleure joueuse d’Asie, était venue en France dans les bagages d’un PSG masculin en démonstration asiatique. Cet été, il s’agissait de Li Mengwen (1995) et Yang Lina (1994). L’une a joué 8 matches et dans ce mercato où les féminines semblent faire « un ménage de printemps », c’est Yang Lina qui est retourné dans son club chinois d’origine, en espérant qu’elle a pu, au moins une fois, mettre un pied sur la Tour Eiffel. Enfin, un peu plus que sur le rectangle avec deux petits matches en championnat.

Dans un monde féminin où les joueuses sont si rares qu’elles ne partent que pour de bonnes raisons, le salaire étant le confort assuré d’un feu de bois bien alimenté, c’est un signe de différence.

Lydie Williams, australienne et gardienne, cinquième joueuse à ce poste pour un PSG qui n’était pas loin de faire une équipe à sept de gardiennes, est retournée au pays de l’espoir en signant pour Brighton & Hove Albion WFC (Angleterre), dans un club qui la ferait jouer pour celle qui reçoit la prochaine Coupe du Monde féminine en juillet et Août 2023, et qui espère une ligne dans les 23.

A son actif, un match en 2022-2023.

Le souvenir parisien pourrait être meilleur.

Au PSG, sous la direction du binôme Delannoy et de son directeur italien, on sait donner de la liberté même en étant leader. On peut y voir, de la gestion humaine, du budget, de la rationalité et on attend certainement, une nouvelle arrivée qui utiliserait le budget soudainement libéré.

William Commegrain Lesfeminines.fr