Dans le sport collectif féminin français, le hand occupe la place de la Reine. Championne olympique en 2020, mondial gagné en 2017. Euro pris en 2018 et un palmarès global de 13 médailles commencées en 1999 pour se terminer à Tokyo.

Son parcours à l’Euro confirme et affirme sa présence au plus haut niveau. Après trois nettes victoires en tour préliminaire, Macédoine du Nord (24-14), Roumanie (35-21), Pays-Bas (26-14), les joueuses d’Olivier Krumbholz s’essayaient face au Montenegro, au bilan identique avec les françaises (3V).

Une première mi-temps terminée sur un (12-9) avec huit arrêts sur dix-sept de l’expérimentée Cléopâtre Darleux (33 ans) lançaient les Bleues, validée par un (4-0) au début du second acte (16-9), assommant les adversaires du soir, comptant même (21-11) à la 46′.

Le Monténégro a de l’orgueil et les Françaises relâchent un peu l’étreinte en défense. Si leur avance fond (22-17, 51e), elles ne tremblent pas. « La différence de buts, c’est important ! », lance Olivier Krumbholz à ses joueuses lors de 3e temps mort. Il est parfaitement écouté. Cléopâtre Darleux (12 arrêts au total) et ses coéquipières terminent avec un avantage de huit buts (27-19).

Elles sont stables, lucides. C’est ce qu’on voulait faire sur ce match car on savait qu’il y aurait de la malice en face. Il fallait qu’on soit nous aussi malins et malicieux pour trouver les solutions quand ils nous les ont offertes. Ils ont pris de gros risques en défense pour récupérer la balle et on a trouvé des ouvertures confirmait le coach français au micro de Bein sport.

La France rencontrera l’Allemagne pour son 5e match (mardi). Une victoire, pour une place en demi-finale confirmée.

William Commegrain Lesfeminines.fr