En direct sur W9 à 20h45 France-Grèce. Les Bleues savent depuis longtemps qu’elles sont qualifiées pour le Mondial 2023 en Nouvelle-Zélande et Australie. Comme l’étaient le Danemark, la Suède et l’Espagne. Une performance puisque d’autres équipes huppées devaient encore batailler pour être premier des neuf groupes de qualification de la zone UEFA.

Après l’avant-dernière rencontre, remportée haut la main par les troupes de Corinne Diacre sur le score de (0-9) face à la modeste Estonie, classée au-delà de la 100e place mondiale, le groupe des qualifiés s’est éclairé la Norvège, l’Allemagne, l’Angleterre sont venues rejoindre les quatre premières citées.

L’UEFA, deux équipes à qualifier

Il reste donc deux équipes qui joueront la qualification directe sur cette dernière journée FIFA.

Dans le groupe C, l’Islande a pris la tête avec 18 points alors que les Pays-Bas, en retrait d’un point les recevront ce soir pour le match phare de cette journée.

Les Pays-Bas (5e mondial), en plein doute dans la dernière compétition de l’Euro 2022, bousculés comme jamais par les françaises malgré un score serré obtenu sur un pénalty et après prolongations (0-1, pour les Bleues) pourront-elles lutter contre l’Islande (14e FIFA) malgré ou grâce à leur changement de coach, démis, faute de performance ?

Les voir terminer second de leur groupe et jouer les play-off pour les trois dernières places à prendre serait une surprise !

Dans le groupe G, deux points séparent l’Italie (24 points) et la Suisse (22 points). L’Italie ne doit pas perdre contre la Roumanie (40e mondial) alors que la Suisse se doit de l’emporter face à la modeste Moldavie (111e mondial. L’Italie (15e FIFA) a réellement raté son Euro 2022, le terminant sans victoire et à la dernière place du groupe de la France quand la Suisse (21e) a joué des matches de qualité qui pouvaient laisser espérer un meilleur sort.

Les play-offs

Tous les seconds des neuf groupes se retrouveront dans un play-off qui se jouera du 6 au 11 Octobre 2022. Actuellement, cela concerne la République d’Irlande, l’Ecosse, l’Islande ou les Pays-Bas, l’Autriche, la Bosnie Herzégovine ou le Monténégro, la Belgique ou la Pologne, l’Italie ou la Suisse ou les Pays-Bas, le Portugal ou la Serbie, le Pays- de Galles ou la Slovénie.

Deux phases sont prévues.

La première phase met de côté les trois meilleurs seconds qui regarderont les six autres s’opposer en un duel direct. De ces six matches, sortiront trois vainqueurs à opposer aux trois premiers meilleurs.

Cela fera à nouveau six rencontres avec trois vainqueurs.

Dans ces trois derniers vainqueurs, deux iront directement à la Coupe du Monde avec le meilleur classement établi sur l’ensemble des éliminatoires (phase de groupes et deuxième tour de barrage). Le troisième jouera un barrage intercontinental.

Les Bleues face à l’Estonie

Le groupe de Corinne Diacre s’est léché les babines face à l’Estonie avec un quadruplé inédit d’Ouleymata Sarr, un doublé de Clara Matéo, une ouverture du score de Delphine Cascarino, un pénalty de Kanza Dali et le neuvième but de Grace Geyoro. Six buts pour deux joueuses du Paris FC, une rareté à souligner qui signait plutôt les scores des années 2010 sous l’entité de Juvisy.

Un match à prendre pour ce qu’il était : une rencontre qualificative pour le Mondial 2023, devenue sans enjeu par la performance française et dont l’ampleur du score s’explique par la différence de niveau, les Bleues étant 5e mondial, l’Estonie 106e, comme l’exclusion de deux joueuses estoniennes.

La dernière rencontre est face à la Grèce.

Le match aller, pour la qualification, remonte au 17 septembre 2021 et les Bleues l’avait remporté sur le score de (0-10). Majri avait ouvert le score, Marie-Antoinette Katoto, blessée avait réalisé un triplé, Grace Geyoro avait marqué comme Kadidiatou Diani. Le score s’était terminé sur les réalisations de Viviane Asseyi et Wendie Renard, toutes les deux absentes de ce stage.

Le groupe est le même à 60% environ, quatorze joueuses sur vingt-trois, et dans le onze de l’an dernier, ne manque que les joueuses blessées, comme Wendie Renard et Marie-Antoinette Katoto ainsi qu’Amel Majri, de retour de maternité.

Attendre le même résultat n’a aucun sens ; attendre des informations spécifiques aussi, les joueuses appelées par Corinne Diacre ont toutes déjà évolué dans le groupe, à l’exception de la jeune Grace Kazadi (EA Guingamp, 2 sélections) venue sur forfait de Selma Bacha.

Il serait peut-être intéressant de voir Ella Palis, investie des quatre-vingt dix minutes de la rencontre, déjà douze sélections dont je n’ai pas mémoire qu’elle ait fait un match complet.

William Commegrain Lesfeminines.fr