Une saison délicate.

Marie Laure Delie vit, pour sa seconde saison au PSG, une année délicate après avoir été, la saison dernière, co-meilleure buteuse avec 24 buts, ne laissant le titre à Gaetane Thiney, que dans les dix dernières minutes de la dernière journée.

5 buts en quinze rencontres, Marie-Laure Delie vit une saison délicate
A la 15ème journée sur 22, elle n’en est qu’à 5 buts et, suite à une blessure qui l’a handicapé pendant 4 matchs, elle s’est trouvée plus souvent sur le banc (4 dernières journées) retrouvant une place de titulaire face à Issy FF, 11è du championnat pour cette 16ème journée.

Appliquée dans cette opportunité de but

A la 75′, la jeune mais mature avant-centre de l’équipe de France (80 sélections, 57 buts, 26 ans) s’applique pour placer, en coin, l’opportunité de la passe qu’elle reçoit, un pied hors jeu, .. sauf  que la jeune Laure Livet (arrière latérale ISSY FF) la couvre, en train tout juste de remonter, exténuée par une précédente attaque  où elle avait donné son meilleur en défense, pour s’arrêter et reprendre son souffle. Trop tard, une autre attaque était en train de s’organiser pour le PSG.

Marie-Laure Delie s’est livrée au jeu collectif mais n’a pas raté la seule opportunité de but qu’elle a eu. Avec ténacité, avec opportunisme, avec application. Une performance.
C’est toute la qualité de Marie-laure qui, tout au long de la partie, m’a semblé jouer trop collective, lâchant très rapidement le ballon pour se mettre au service du jeu, quitte à abandonner sa qualité première, la force dans la pénétration. C’est d’ailleurs avec cette qualité qu’elle avait permis au PSG d’égaliser face à Juvisy (1-1) lors du match qui devait déterminer la seconde place européenne.

Son but est superbe face à Issy (75′, 4-0). En coin. Elle échappe au tacle d’Adeline Rousseau, qui a été excellente tout au long de la rencontre, mais qui comme ses coéquipières, ne pouvait continuer à s’opposer au rythme des contrats fédéraux du PSG, tel qu’elle me le confiait, maitrisant son analyse, peut-être liée à son profil : en dernière année d’une grande école option marketing.

Pour Marie-Laure Delie, ce qui a été superbe, c’est la ténacité qu’elle a mis en œuvre pour lutter contre cette situation qui interpelle tout buteur : Être en mal de marquer.

En scorant dans un match où elle n’a pas eu de ballons pour marquer et en se livrant dans le jeu, elle a montré une performance.

william Commegrain – lesfeminines.fr