Kelly Simons, responsable du football féminin à la fédération anglaise continue de faire évoluer structurellement la compétition anglaise. Pour annoncer et expliquer le nouveau logo, elle confie son analyse sur le site de la FA :  “We’ve seen tremendous strides made in the women’s professional game since it turned professional four years ago, which meant we needed a refreshed branding that reflected that progress.” 

Un nouveau logo qui s’adapte à la construction actuelle

Beaucoup de football à diffuser

L’Euro 2022 se passe en Angleterre dans le courant du mois de Juillet. Elle aurait pu être une compétition parmi tant d’autres, dans un milieu du sport qui, pour accaparer les audiences télévisions et presses écrites, se fait fort de créer des rendez-vous à tous les moments du calendrier civil : League des Nations, une League des Champions à 36, un Euro masculin à 24, un tournoi de pré-season, une Coupe du monde féminine à 32, une coupe du monde féminine en projet tous les deux ans.

2013 s’était fait avec trois pèlerins en Suède. 2017 avait fait naître l’espoir de la gagne à domicile, matérialisée par l’Orange des stades remplis aux Pays Bas. 2022, prévu initialement en 2021, sera la réalité de la décennie qui arrive.

Une transformation structurelle du football

L’Angleterre, terre de football, ne devrait pas rater ce RDV qu’elle a déjà préparé en transformant son football. D’un calendrier d’hiver comme les pays nordiques, il est passé à celui d’été des championnats européens.

D’équipes amateurs, le douze de la FAWSL est « full » de clubs professionnels masculins ayant repris les sections féminines autonomes. Les deux Manchester sont là, Arsenal premier de l’histoire forme souvent le podium, Chelsea pose pour la première place et Everton, premier non-relégable est l’habitué de la Premier League masculine.

De la diffusion

Toutes professionnelles avec une ligne budgétaire minimale, diffusé par Sky Sports et la BBC, libre d’accès sur la plateforme Youtube, le championnat change de logo, en gardant le même sponsor qui s’est investi sur la FA WSL et la Championship, première et seconde division anglaise, intégrant un partenariat financier pour donner une croissance au programme « the FA Girls’ Football School Partnerships », dont l’objectif est de développer le football féminin dans plus de 20.000 écoles.

De l’argent

Il s’agit de la Barclay’s dont le sponsoring monte à 35 millions d’euros sur trois ans (2022-205), dont un budget de 500.000 livres annuel délivré au championnat de l’élite et à répartir entre les douze clubs à hauteur du classement.

Tout cela donne un nouveau logo. Sans que pour autant, les résultats anglais soient là. D’où l’espérance en ayant pris Sarina Wiegmann, un an avant le terme de son action aux Pays-Bas, signant une lettre d’intention de pré-engagement. La seule sélectionneuse à avoir réussi à faire gagner le pays hôte dans les dernières compétitions internationales (Euro 2017 aux Pays-Bas).

William Commegrain Lesfeminines.fr

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