La jeune joueuse polonaise arrivée en 2017 au PSG à l’âge de 20 ans , timide, réservée, doutant de sa qualité de passes, fait totalement partie du passé en 2022.

Une évolution constante

En trois ans, dans l’axe central parisien, elle est certainement une des joueuses qui a le plus évolué, insérée dans le moule parisien.

A la différence des Perle Morroni, Grace Geyoro, Kadidiatou Diani ou Marie-Antoinette Katoto, toutes dans la région parisienne depuis la nuit des temps, insérées dans un monde qu’elles connaissaient parfaitement, la joueuse polonaise a dû, en plus de se mettre au travail, placer son mental au niveau de ceux qui immigrent dans une autre culture.

Elle a su s’imposer dès sa première saison avec seize matches en 2018, après une saison 2017 en douceur (3), la place étant prise par la brésilienne Erika. Depuis, elle tourne autour des 80% des rencontres.

Avec l’obligation de la performance face aux deux suédoises Emma Berglund (30 ans), Hanna Glas (25 ans), la brésilienne Daiane (21 ans), l’américaine Alana Cook (21 ans). Toutes dans le groupe, plus ou moins proche, des vingt-trois de leur équipe nationale, au sein d’équipes du Top 10 alors que la Pologne, est pointée entre la 25e et 35e place FIFA, actuellement 29e.

Lors de saison dernière, elle a été impériale jouant un duo avec Irène Paredes qui peut signer les yeux fermés comme étant un des propriétaires du titre 2021 pris en championnat, arrêtant le marathon vainqueur de l’Olympique Lyonnais (15 titres consécutifs).

Une capitaine potentiellement légitime

Aujourd’hui, elle serait légitime à porter le capitanat parisien.

Si on doit évaluer sa progression, je dirais qu’elle s’est totalement transformée sur le plan physique avec un niveau de détente verticale au Top mondial. Je situerais l’évolution de sa rigueur et confiance professionnelle en son jeu, au même niveau.

Ce n’est plus la même joueuse. Il lui reste à sortir, avec efficacité et efficience, de son premier rôle. Sans se départir de sa force et base défensive. En touchant, de temps à autre, à la liberté que s’est donnée Grace Geyoro devant le but, où celle de Marie-Antoinette Katoto dans son jeu d’appui en Equipe de France.

Le PSG fait évoluer ses joueuses

On ne parle pas assez de la force structurelle des clubs dans l’évolution -ou non- de la qualité des joueuses qui y jouent. A cet égard, le Paris Saint Germain, contesté à l’excès sur le plan de la rigueur et de l’évolution du côté masculin, aura montré toute sa force et sa qualité, auprès des joueuses féminines qui ont porté, pendant plusieurs saisons, son maillot.

Mardi 9 novembre – Parc des Princes (Paris XVI)

21h00 : UWCL Match 3 : Paris Saint-Germain vs Real Madrid

Diffusion Youtube/DAZN

William Commegrain Lesfeminines.fr

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