Qualification UEFA pour la WC 2023. 19 Septembre 2021. La quinzaine FIFA a mis sur les terrains féminins, les équipes nationales de l’UEFA, en route pour les premières matches de qualifications.

Une année de matches pour une confirmation

Cinquante et une équipes européennes réparties en neuf groupes de cinq à six équipes ont donc commencé leur périple qui se terminera pour les derniers qualifiés, le 11 octobre 2022. La France, dans le groupe I composé de six équipes, est favorite comme le sont les équipes classées dans le Top 10 mondial. Suède (groupe A), Espagne (groupe B), Pays-Bas (groupe C), Angleterre (groupe D), Danemark (groupe E), Norvège (Groupe F), Italie (Groupe G), Allemagne (Groupe F).

Un groupe est incertain pour le gain de la première place directement qualificative, celui de l’Italie (14e FIFA) qui comprend la Suisse, assez proche (20e fifa). Pour le reste, la différence entre les favoris et les potentiels seconds est au minimum d’une dizaine de places au classement mondial, voire bien plus. Dans le groupe de la France (5e fifa), l’équipe la plus proche, le Pays de Galles, se trouve à la 34e place. Il reste des oppositions intéressantes entre la Suède et la Finlande, voisins géographiquement et l’interrogation quant à la Russie, toujours supendue pour cause de dopage d’Etat, venant jouer sans hymne national et drapeau.

L’enjeu est pour les seconds de chaque groupe 

Les seconds des neuf groupes passent par un second tour de qualifications qui emmènera en Australie et Nouvelle-Zélande, les deux meilleures équipes d’entre-elles. L’équipe troisième des neuf jouera un tour de barrage intercontinental. Donc une équipe de la Concacaf, Conmebol, ACF, CAF ou Océanie. Le tout pour faire une Coupe du Monde à trente deux équipes, du même format que le tournoi masculin.

L’enjeu des équipes de chaque groupe se focalise sur la seconde place. Le seul danger pour les favoris est donc de se faire accrocher par une équipe qui prendra des points que les autres ne prendront pas face au favori.

Une hétérogénéité sans surprise 

Un volume d’équipes entraînant des différences de niveau conséquentes entre les adversaires. Les raisons sont multiples.

La plus raisonnable étant que la population de joueuses dans chaque pays ne permet pas de créer des championnats nationaux de qualité et donc des championnats européens homogènes. La plus actuelle impose de rappeler que le niveau de prise en compte du football féminin n’est pas le même suivant les pays. Certaines pratiquent intensément, un sport d’abord de loisirs ; d’autres s’entraînent à la mode des clubs professionnels masculins, en se confrontant aux meilleures joueuses dans leur club.

On peut donc écrire, sans rougir, que les matches de qualification sont des rencontres de pures formes.

Des buts à la dizaine !

Dans ce cadre, la dizaine de buts est une normalité. Elle s’éloigne de la notion de performance et doit se commenter comme étant juste une situation anecdotique.

  • le Danemark a passé 7-0 à l’Ile de Malte.
  • la Norvège a choisi la dizaine face à l’Arménie
  • l’Espagne est allée gagner aux Iles Féroé sur le score de 0-10
  • l’Autriche a pris un but contre la Lettonie mais en a réalisé huit à l’extérieur (1-8)
  • la France s’est imposée 0-10 en Grèce
  • l’Angleterre en a passé huit à la Macédoine du Nord (8-0)
  • et l’Allemagne s’est imposée (7-0) contre la Bulgarie.

Ce dimanche matin, 108 buts ont été marqués pour vingt-deux matches. Une moyenne de cinq buts par matches sans aucun (0-0).

Les buts français :

Le groupe de la France :

Au vue du classement FIFA, l’année sera certainement celle du plus grand nombre de buts pour les Bleues.

  • France (5e FIFA)
  • Pays de Galles (34e)
  • Slovénie (49)
  • Estonie (105)
  • Kazakhstan (82)
  • Grèce (64)

La Slovénie l’a emporté (0-4) face l’Estonie. Le Pays de Galles s’est imposé (6-0) contre le Kazakhstan. La France est donc en tête à la différence de buts.

William Commegrain Lesfeminines.fr