Il y a le rêve, il y a la réalité. Lorsque le rêve rejoint la réalité, alors on touche à l’Histoire.

Surprenantes demoiselles, jouant une finale de l’US Open quand tout présageait un départ, au mieux à la fin de la première semaine.

Dix huit ans, Emma Raducanu, a tout d’une jeune fille du 21e siècle. Née de parents qui ont suivis ce Monde en ébullition, où les accords de l’OMC (1994), en transformant le commerce mondial pour n’en faire qu’un, ont fait exploser la mobilité humaine. Chacun cherchant, non plus dans son pays, sa solution, mais partout ailleurs si ses capacités, envies, et compétences lui promettaient meilleure réussite.

Née d’un père roumain, d’une mère chinoise à Toronto au Canada, un mois de novembre 2002. Elevée au Royaume-Uni, tout juste lancée sur le circuit professionnel en 2021, la voilà prête à toucher un chèque de 2.500.000 $, en cas de titre, à l’US Open, Etats-Unis.

Venue des qualifications, 150e à l’ATP, elle jouera son dixième match quand son adversaire, Leyla Fernandez, une année plus âgée (19 ans), née d’un père Equatorien et d’une mère canadienne d’origine philippienne, gauchère lui disputera la rencontre. Moins de matches pour la canadienne (6) mais plus de temps passé sur le court, avec de nombreuses parties en trois sets, face à Naomie Osaka et la seconde mondiale, Aryna Sabalenka. Canadienne de nationalité, elle a emporté avec elle les spectateurs américains et canadiens qui n’ont pas manqué de traverser la frontière.

73e au classement ATP, Leyla Fernandez est une autre jeune fille de ce nouveau millénaire.

Au vingtième anniversaire des attentats du 11 septembre 2001, deux jeunes filles de 18 et 19 ans, venues du fin fond du classement (150e et 73e) vont se disputer un titre unique et historique. Une autre Histoire.

Quelles émotions peut-on avoir à 18 et 19 ans ?

Il parait que Leyla Fernandez a encore entre les dents, la phrase entendue d’une de ses professeurs : « arrête le tennis, investis-toi dans l’école ».

A 18 et 19 ans, quand il faut gravir le Monde, tu le gravis.

Sur le court de l’US Open, il y aura du sang et des larmes.

Qui est raisonnable à cet âge, quand si haut tu marches ?

William Commegrain Lesfeminines.fr

  • prize money homme comme femme : 2.500.000 $/ 1.250.000 $ finaliste.
  • double hommes comme femmes (660.000 $ vainqueur/ 330.000 $ finaliste)
  • double mixte hommes comme femmes (160.000 $/ 78.000 $ finaliste)
  • vainqueur tennis-fauteuil (600.000 $) /
  • Budget attribué à la prise en charge des frais d’hôtels 3.100.000 $.