2020 – Alibaba, 750 millions de $ pour 2020, 2024, 2028.

Alibaba, fait les yeux doux à l’Olympisme. La plateforme internationale est devenu membre en 2017 du très sélect Programme TOP des sponsors du Comité International Olympique. L’intention de vendre les produits dérivés des trois compétitions sur son site.

Placé à ce niveau, le groupe possède les droits exclusifs de marketing dans son domaine d’activité pendant la période négociée. Soit un chèque de 750 millions de dollars pour les trois Olympiades à venir (Tokyo, Paris 2024 et Los Angeles en 2028). Les Comités d’organisations (Paris et Los Angeles) ne peuvent trouver de partenaires dans ce domaine ainsi que les 206 Comités Nationaux Olympiques.

Le groupe au 56 milliards de $ en 2019 fait partie d’une élite mondiale dans laquelle se trouve Airbnb, Allianz, Atos, Bridgestone, Coca-Cola, Dow, Général Electric, Intel, Omega, Panasonic, Procter & Gamble, Samsung, Toyota et Visa.

Par principe, le CIO rétrocède 90% des sommes encaissées aux différents organisateurs et comités nationaux olympiques, conservant 10% pour sa structure.

2012 – Des faux pour l’Egypte !

En 2012, à Londres, les athlètes égyptiens broient du noir au moment du défilé d’ouverture. Habillés par Nike, les voilà prêts à s’élancer sauf qu’ils s’aperçoivent que Nike leur a fourni des faux. Le signe le tient pas, la fermeture est signée Adidas, rien ne va. Mais rien ne changera, et voilà les 114 égyptiens et égyptiennes se demandant si leur pantalon n’allaient pas tomber. Sourire et mains de l’autre côté. Dans une attitude martiale, convenant à la séance, vue par un milliard de personnes en général !

1984 – Mac Do s’avance de trop !

Pour 1984 à Los Angeles, le monde n’est pas encore occupé par les MacDo. Celui des Champs-Elysées, le premier de la marque n’est ouvert que depuis 1972 et les premières ventes des cafés auvergnats commenceront en 1985. Au lendemain des JO d’ailleurs.

McDo lance une campagne publicitaire ambitieuse aux States. Pour un bronze américain, il offrait un soda à tous ses clients dans le monde. Pour l’argent d’un athlète américain, un corner de frite gratuit partout sur la planète. Enfin pour l’Or d’un américain, c’était le burger de gratuit. Ils attendaient un peu moins de 100 médailles. Sauf qu’avec l’annonce du boycott de l’URSS, principal adversaire aux médailles et des 17 pays qui ont suivi le grand frère soviétique, le bilan américain a été de 83 médailles d’Or, 61 d’Argent et 30 de bronze.

Un petit plus, ramené à la population mondiale, qui a couté quelques millions de dollars en plus.

1980 – NBC à deux doigts du dépôt de bilan avec le boycott américain

NBC se frotte les mains. Le sport est source d’audience, qui génère des annonceurs et de la rentabilité. Les dirigeants de la chaîne investissent 87 millions de dollars sur cet événement et remporte l’appel d’offre devant ABC, diffuseur habituel des JO.

Sauf, qu’avec l’envahissement de l’Afghanistan fin décembre 1979, voilà que Jimmy Carter déclare le boycott des JO par les USA et 51 pays suivent la position américaine ! Nettement moins intéressés par la couverture, le diffuseur cherche des clients qui font la sourde oreille pour certains ou demandent des réductions conséquentes, qui plombent les comptes de NBC.

Les voilà à deux doigts du dépôt de bilan. 2007 et 2008 nous montrant que toutes les entreprises sont concernées par les règles juridiques du commerce aux USA.

Les Jo prennent en plomb télévisé. Sauf que, les entrepreneurs américains n’ont pas peur de se couvrir. Ils avaient pris une assurance et c’est la Lloyd qui a pris en charge 90% de la dépense. Une mesure efficace qui permettra à la chaîne de faire du bénéfice, réduisant les reportages à 10 minutes de contenus. Un produit achetable par tous.

1952 – Helsinki, le logo Adidas pour deux pintes de bières

Adidas cherche sa place au lendemain de la guerre. Créée en 1949 par Adolf Dassler, elle est la continuité d’une entreprise commune, spécialisée dans les chaussures de sport, faite avec son frère Rudi mais les deux frères ne s’entendent plus et l’un créera Adidas quand l’autre, sur l’autre rive de la même ville, créera Puma.

Chacun prendra sa direction, celle d’Adidas est de s’associer aux événements internationaux pour faire connaître sa marque.

Adolf Dassler a besoin d’un logo au vue des investissements réalisés. En 1951, il repère un manufacturier finlandais, Karhu, qui essaie de se placer sur les Jo d’Helsinki. Avec bonheur, puisqu’il s’est engagé auprès d’Emile Zatopek, star des Jo à venir, seul vainqueur de l’histoire du 5.000, 10.000 et marathon devant le français Alain Mimoun.

Avec bonheur, car il a négocié l’achat du logo de l’équipementier pour mille six cent euros et deux pintes de bière.

Les trois bandes qui deviendront fameuses dans le monde.

William Commegrain Lesfeminines.fr