La présidence du Comité National Olympique Sportif Français était à prendre, après trois mandats de quatre années tenus par Denis Masseglia. Il avait lui-même succédé à Henri Sérandour, en poste pendant quatre mandats. Président de la fédération française d’aviron, atteint par la  limite d’âge, il laisse sa place à Brigitte Henriques, vice-présidente de la FFF et ex-secrétaire générale.

Son point d’orgue aura été le développement du football féminin et la gestion de la Coupe du Monde 2019 de football féminin en France.

Elle était déjà, la première vice-présidente du CNOSF (Comité national olympique et sportif français) en charge du « développement des pratiques ». Secrétaire générale du Fondaction du Football depuis 2014, elle fut la vice-présidente du comité local d’organisation Coupe du monde de football féminin en 2019.

Avec 57,87% des suffrages exprimés, face aux trois autres candidats : Thierry Rey (19,26%), Emmanuelle Bonnet-Oulaldj (16,05 %) et Patrice Martin (6,82 %). Elle devient la première femme présidente du CNOSF.

Dans une mandature de quatre ans qui souvent se renouvelle, elle aura à placer l’Olympisme dans les valeurs quotidienne du sport. Elle amène une aura médiatique par son antériorité dans le football et un sens certain de l’organisation comme de la délégation. Après avoir dû faire des sacrifices pour implanter ses idées ; à la barre, elle va pouvoir faire appliquer ses idées.

Il sera intéressant de voir son approche globale du sport, loin de celui nécessairement exclusif du football.

Un programme que vous trouverez en suivant ce lien : touspartenaires.fr

William Commegrain Lesfeminines.fr