Pour les joueuses étrangères, le message n’est pas très positif. S’engager dans un championnat dont on ne sait la quantité est surprenant.

Encore plus quand les dirigeants qui vous accueillent ne peuvent pas vous en dire plus. Et que dire alors quand on situe que la réponse de fera quasiment la veille de la reprise des entraînements pour la saison suivante ?! L’Olympique Lyonnais reprenant par exemple le 15 juillet.

Dire que c’est déstabilisant serait excessif. Préciser que cela est surprenant est tout à fait objectif.

Beaucoup d’inconnues

Notamment si on réserve cela aux trois clubs qui ont terminé 10e, 11e, et 12è de la D1F, saison 2021-2022.

Soyaux-Charente ne sait pas si son appel sera entendu. Pour l’instant les voilà en D2F féminine, poussé par la DNCG de la FFF. Ce qui ne les empêche pas de recruter d’ailleurs. Un phénomène surprenant quand on sait que pour le troisième fois, la DNCG leur avait infligé la sanction de l’encadrement de la masse salariale.

On peut se demander comment ils tiendront en fonds propres à l’échelon inférieur ?

En perdant les 80.000 € du naming de la D1F et voyant la participation financières des droits TV issus du football masculin passer d’un gâteau de 200.000 € au néant à l’échelon inférieur puisque le club n’est pas associé à une structure professionnelle masculine.

Il faut donc attendre pour Soyaux.

Pas de montée en D2F

Quand au GPSO Issy 92 et le Havre, les voilà coincés dans un règlement qui favoriserait un championnat à onze mais ouvrirait la possibilité de la montée d’un douzième, issu du classement de la saison précédente ou -par un accord collectif- donnerait son billet à l’ASSE.

Il peut aussi se retrouver à dix. Un scandale qui avait fait réagir Ada Hegerberg dans un tweet, rempli de colère.

Dix, cela fait moins de matches.

Peut-être un souci pour le diffuseur qui n’est pas en odeur de sainteté à la LFP. Bien que dans le football, on sait que les ennemis d’un jour sont les amis de demain, en fonction des cartes qui se jouent. Les intérêts n’étant pas les mêmes, cela peut se régler.

Quoi que, si les choses s’enveniment, Canal+ serait à même de se dédire du contrat signé. La FFF, devrait alors courir pour chercher un diffuseur. Pourquoi pas Amazon d’ailleurs ?

Tout cela demande visiblement de la réflexion.

Réponse le 13 Juillet pour la D1F, la N2 et N3.

C’est quand même du jamais vu.

Normalement tout se sait première semaine de Juin. RDV cinq semaines plus tard. Les transferts ont déjà pris leurs quartiers. il restera des miettes pour les trois ou quatre concernés.

On dit que la SNCF n’arrive jamais à l’heure. Là, la FFF a gagné le pompon !

William Commegrain Lesfeminines.fr