Le groupe annonce le vendredi 27 juillet 2018 être entré en négociations avec un fonds d’investissement américain, le General American Capital Partners (GACP Sports L.L.C), pour la vente des Girondins de Bordeaux. Cela faisait 19 ans que le groupe de médias était actionnaire à 99 % du club de football.

Deux saisons plus tard, gestion, covid, désamour entre le club, King Street annonce qu’il lâche le club et se déclare sous protection du Tribunal de Commerce de Bordeaux, avec une dette d’un peu moins de 100 millions d’€.

Le volume des dettes, dans un environnement économique qui n’a pas besoin de la notoriété du football pour exister puisque à vocation mondiale, rend difficile de trouver une réponse bordelaise. D’autant que la rentabilité du football est loin d’être acquise.

Un repreneur reprend une situation soit avec l’antériorité, re-négociée en montant et payée dans un plan pluri-annuel ou alors, le Tribunal de Commerce constate une liquidation et cède les éléments incorporels à une nouvelle structure qui redescendra jouer plus bas. Dans tous les cas, on a jamais vu une reprise faite aux mêmes conditions salariales. Restriction et reconstruction sont les bases.

Bordeaux, au féminin, c’est du lourd ! Avec des joueuses Equipe de France et internationales.

Quid des féminines, à la 3e place de la D1FArkema et quid des joueuses bordelaises qui ont fait le pari réussit, de ce club qui venait de monter en D1FArkema lors de la saison 2017 ?

  • Romane Bruneau, Anna Moorhouse (Angleterre), Estelle Cascarino (Equipe de France), Delphine Chatelin, Vanessa Gilles (Canada), Andréa Lardez, Elena Linari (Italie), Marine Perea, Eve Perisset (EDF), Julie Thibaut (EDF), Charlotte Bilbault (EDF), Julie Dufour (EDF), Irene Jaurena (EDF), Gouthia karchouni, Claire Lavogez, Ella Palis (EDF), Manon Astier, Mickaella Cardia, Marie Dehri, Maelle Gardino, Svava Rós Gudmundsdóttir (Islande), Darian Jenkins, Ouleymata Sarr, Khadija Shaw (Jamaïque), Katja Snoeijs.
  • avec le coach Pedro Martínez Losa.

Une opportunité pour la 4e place de cette D1F ? certainement. Guingamp (27), Montpellier (27), Reims (26), Paris Fc (25) avec 3 matches en mois.

Le club descendrait, en cas de situation défavorable, au niveau de sa réserve. La Nationale 2.

Cela met un gros coup de ciment à la 3e place qualificative de Bordeaux pour l’Europe.

William Commegrain Lesfeminines.fr