Les buts de la 3e journée montrent que la profondeur aura fait mal à plus d’une équipe. Le Havre et le Paris FC mettront deux superbes buts. Le premier sur une détermination de Berglind Thorvaldsdottir avec une passe longue d’Elise Legrout ; le second, dans la minute suivante, sur un ballon long d’Annaig Butel pour l’anticipation et la confiance de Clara Mateo. Montpellier ira dans le même sens avec quatre buts dans la profondeur quand la réduction du score de Stapelfeld montre que le football peut aussi être un sport individuel apportant de la confiance. Son but de la tête, bien maitrisé ce qui est rare en football féminin, ne pouvant que l’assurer d’un sentiment positif.

Fleury montre comme le Paris Saint Germain qu’elles cherchent à rester dans les vingt mètres adverses pour s’imposer, physiquement, mentalement et tactiquement pour Fleury, à ses adversaires. En dessous sur le plan mental et physique. Enfin Bordeaux, ouvre des possibilités aux autres avec deux buts lyonnais sur le fil et un score qui aurait été une performance (2-1) il y a quelques années, dès lors que l’on s’opposait à l’OL.

Dijon confirme, avec Oparanozie et Lavaud que l’expérience a un sens alors que Guingamp ne doit pas laisser les « clés du camion » au seul mental breton de Faustine Robert.

William Commegrain Lesfeminines.fr