Les informations du Parisien sont des bibles de vérité quand on touche au sport régional. Si la confirmation d’Olivier Echouafni comme coach du projet PSG féminin comme celui de Bernard Mendy étaient attendus ; l’information de la sortie de Laure Boulleau du staff technique du PSG a été plus surprenante, compte tenu que les rumeurs l’annonçaient, dans un passé très récent, future directrice sportive du PSG féminin en remplacement de Bruno Cheyrou, parti comme responsable du recrutement à l’Olympique Lyonnais.

Le départ du Paris Saint Germain féminin

La consultante de Canal + veut se consacrer à son rôle médiatique ou, part défaut, va se consacrer à son rôle médiatique au sein de l’émission du Canal Football Club. Une décision personnelle ou une décision sanction du Paris Saint Germain ? En attendant, cela va faire une diminution de revenu pour l’ex-parisienne.

Cela remet indirectement sur la table, l’appel du pied de Jean-Michel Aulas à la jeune retraitée du football féminin, vue à Lyon avec Bruno Cheyrou ces derniers mois. Je ne serais pas surpris que l’actualité remette le couvert sur ce sujet quant à son futur dans le football féminin. D’autant que les situations de consultantes sont des postes convoités, soumis aux qualités de réseau dans le métier, fluctuantes à chaque nouvelle année.

Reste à voir que l’entrée d’un tel profil a des avantages médiatiques certains mais posera des problèmes inévitables en interne pour toute personne déjà en place qui verra arriver une concurrente supplémentaire.

Un renouvellement judicieux des coaches pour atteindre un objectif qui n’a pas été si loin.

Du côté des coaches, le renouvellement pour une année montre que le deal s’est négocié sur un titre à prendre pour le PSG. Deux ans, c’est un projet qui continue. Une année, c’est un projet qui attend un résultat.

Une option possible qu’Olivier Echouafni comme Bernard Mendy (Coupe de France 2018) peuvent rendre crédible. Le PSG a pris le titre 2018 face à l’Olympique Lyonnais. Il n’a perdu qu’1-0 à l’aller du championnat. A 48 heures près, elles pouvaient gagner sur le terrain, une première place.

Le Bayern l’avait fait en Allemagne (2015 et 2016). L’Atletico Madrid l’avait fait en Espagne (2017, 2018, 2019) face au FC Barcelona. Chelsea l’a fait en Angleterre.

C’est possible.

William Commegrain Lesfeminines.fr