On a beaucoup écrit sur la difficulté des associations sportives à passer ce moment, .. à voir. Les articles de code du travail L5122-1 à L5122-5, R. 5122-1 à R. 5122-26, R. 5122-1 à R. 5122-26 pourraient s’avérer avantageux.

Initialement sur la base du SMIC, l’indemnité remboursée par l’Etat avec le COVID19 a explosé ce dernier en inscrivant un plafond à 4,5 fois. Le calcul est vite fait sur une base de 70% de ce coût horaire. Soit (10,15 €*0,7)*4,5*151,67), on obtient une indemnité de 4.849 maximale net remboursé pour un salaire brut de 6.927 € (10,15€*4,5*151,67).

Une telle hauteur de salaire pour une association est plutôt rare. L’Etat va donc rembourser quasiment tous les salaires des associations, première charge. Une indemnité remboursée dans les 10 jours. De leur côté, les personnes indemnisées cotiseront bien à leur trimestre de retraite comme au fameux 2,5 jours de congés payés par mois travaillé.

L’indemnité est exonérée de charges patronales. 

Compte tenu de la difficulté vécue par l’entreprise, la somme reçue après agrément de la DIRECCTE, versée par l’Agence de Service et de Paiement est analysée fiscalement et socialement comme une indemnité. Sans charge patronale, soulageant considérablement les entreprises.

Des charges qui représentent pas loin de 40% du salaire, prévues et qui disparaissent. Un gain significatif pour une dépense mensuelle qui n’existe plus.

Les déplacements ramenés à 0.

La charge des déplacements devient nulle. Aucun frais quand le budget en prévoyait. Si, comme souvent, les locaux sont pris en charge par les collectivités territoriales, les charges fixes deviennent réduites au minimum et les variables, liées à l’activité, inexistantes.

Des recettes déjà acquises.

C’est avec cet avantage là que les associations à cotisations s’en sortent bien dans cette période. Elles sont même les grandes gagnantes dans cet ouragan économique à venir.

Pour toutes les associations liées à des cotisations et subventions, les sommes sont déjà acquises. Elles ont été payées en Septembre. Pas de flux de trésorerie en moins. Seule recette manquante, celle de la buvette manquante ou d’autres activités ponctuelles souvent accessoires. Les subventions des fédérations restent toujours les mêmes.

Elles sont les grandes gagnantes car leur poste de recettes à très peu bougé en comparaison des dépenses, prévues et qui deviennent inexistantes : salaires, salaires, frais variables.

Les associations sont les grandes gagnantes financièrement.

Les recettes du public dépassent rarement les 10% du budget de l’association. Le gain des salaires et des charges sociales compensent largement. Le fait de ne pas avoir de charges variables (déplacements, autres) augmentent ce gain.

D’éventuels sponsors ont déjà acquitté leurs droits, souvent en un premier et unique versement pour ces petites associations. Selon la nature du contrat, participation à une activité ou visualisation de son entité, les risques de remboursement pour défaut d’exécution de clauses contractuelles se défendent très bien sous le couvert protecteur de la force majeure , exonérant de toute responsabilité : un caractère imprévisible, irrésistible et extérieur. Cela ressemble bien au Covid19

A part le risque d’un remboursement des cotisations des adhérents, pour l’instant d’1/10e puisque un mois de confinement, les associations sont les grandes gagnantes du système d’indemnisation de l’Etat.

Le seul danger pour les associations, retrouver du public en Septembre.

Peu intéressé par l’extension de la durée de prise en charge des salariés, passée avec le décret du 31 mars, de 6 à 12 mois, la fin de saison intervenant le 30 juin ; le seul problème, pour l’instant, se fera en Septembre. Conserver ses adhérents et pratiquants, en conquérir d’autres. Personne ne sait ce qui va se passer concrètement.

Pour l’instant les associations à cotisation sont les grandes gagnantes de l’activité partielle.

William Commegrain Lesfeminines.fr