Dans les quatre autre sports collectifs majeurs, au féminin, l’élite est a 12 clubs. Le Hand a décidé de suspendre mais pas d’arrêter. Par contre, pas de descente et deux montées, soit une nouvelle structure à 14. Le Volley, dans un championnat très serré pour l’Europe et la descente, a arrêté son championnat au 12 mars. Des clubs y laissent des plumes. Idem pour le Basket, qui arrête le sien au 12, et qui retire même les journées jouées en avance pour mettre tout le monde au même niveau. Des clubs y laissent des espoirs.

Des décisions prises à l’unanimité. 3 raisons : l’incertitude de la reprise, l’intégrité des athlètes, une lecture claire de l’avenir. Le football féminin reste dans l’attente.

Le basket féminin de l’élite arrête le championnat et remet le classement à jour, annulant ceux qui avaient une journée en plus.

Le basket féminin, à travers la LFB qui regroupe 12 clubs de l’élite, a pris la décision d’arrêter le championnat à la date du 10 avril 2020. Sur le plan sportif, aucun titre de championne de France ne sera délivrée (titre qui se joue en play-off à 8 équipes) et aucune relégation ne sera réalisée (play-down à quatre équipes).

Une décision prise à l’unanimité du Bureau Fédéral avec l’accord des clubs. Fédération qui constate l’impossibilité d’avoir une future date de reprise, la seconde difficulté de remettre les sportives en compétition après une si longue interruption (13 mars-10 avril), la certitude de léser le public par des matches à huis clos potentiels.

Le basket bouscule les classements pour les mettre à égalité de journées.

Une décision pour les places européennes qui a même bousculée le classement. Puisque Charleville-Mezière, à égalité de points avec Lattes-Montpellier (27 points) s’est vue exclue de la compétition européenne majeure, l’Euroligue, en raison d’un match joué de plus (17) quand les trois désignés n’en étaient qu’à 16 rencontres.

  • En ce qui concerne la saison 2020-2021, la FFBB a obtenu auprès de la FIBA Europe de qualifier :
    – 3 équipes en Euroligue : Lyon-ASVEL Féminin, Bourges et Lattes-Montpellier ;
    – 5 équipes en Eurocup : Basket Landes, Landerneau, Flammes Carolo, Roche Vendée et Villeneuve d’Ascq.
  • De la même manière, si descente il y a, le club de Charney, pourtant 9e au classement serait celui désigné, pour avoir un match de plus dans un groupe qui se bat à 1 point (20-21).

De plus, le communiqué de la FFB, précise « en cas d’organisation d’un Final 8 de l’Euroligue féminine par la FIBA Europe, la FFBB se portera candidate à son organisation en début de saison afin de poursuivre la promotion du basket féminin et les 3 clubs français y participant ». Tout cela dans le cadre d’un plan de féminisation du basket féminin.

Le Volley-ball féminin prend le même jour, la décision d’arrêter le championnat au 12 mars 2020.

Mis en stand-bye en espérant une reprise rapide compte qu’il ne restait que deux journées à jouer, la Ligue Nationale de Volley qui s’occupe de la Ligue A et B masculine ainsi que de la Ligue A a décidé d’arrêter son championnat.

Une décision prise à l’unanimité, et motivée ainsi par son Président Alain Griguer : « Compte tenu d’un déconfinement qui s’annonce incertain et qui sera dans tous les cas long et sûrement pas homogène sur l’ensemble du territoire, du temps de réathlétisation, des incertitudes concernant les réouvertures de salles, nous avons décidé de mettre fin à nos championnats. De plus, il faut penser à nos athlètes et nous sommes incapables de dire dans quel état physique et moral ils auraient pu éventuellement reprendre la compétition.

A l’inverse de la LFB, il y aura une montée et une descente pour les divisions concernées. Dans un second temps, le Comité directeur s’est également positionné sur l’issue de la saison. L’éventualité d’une saison blanche sans montée ni descente a été écartée (21 voix contre, 6 voix pour, 1 abstention et 1 non-votant). Il a été voté de faire monter et descendre une équipe par division conformément au classement arrêté au 12 Mars (22 voix pour, 4 voix contre, 3 abstentions). Les qualifications en Coupe d’Europe (5 clubs) se feront selon le même principe.

Des choix difficiles dans un championnat très serré pour l’Europe.

Paris Saint Cloud (18 points), 11e sauve sa tête à 1 point et c’est Chamalières qui descend (17 points). Pour l’Europe, l’illustre Cannes (5e, 54 points) est le potentiel grand perdant puisque les quatre premiers sont directement qualifiés sur le plan européen. Une pilule difficile à avaler puisque Beziers (4e 54 points) est à égalité et que le troisième, Le Cannet, est tout proche à 55 points.

Pour le football qu’en est-il ? 

Après 16 journées, l’Olympique Lyonnais a 44 points, le Paris Saint Germain 41. Bordeaux, troisième est légérement derrière avec 37 points. Une victoire donne 3 points et à égalité de points entre deux équipes, c’est le goal average particulier qui s’impose.

Bordeaux est trop loin sur un match pour reprendre le PSG. Le PSG aurait pu devancer l’OL dans le cas d’une victoire lors de la 16e journée avec deux buts d’écart en la faveur des couleurs parisiennes.

Si le championnat se terminait au 13 mars, les deux clubs habituellement européens que sont l’OL et le PSG seraient qualifiés pour l’Europe.

Pour la descente au niveau inférieur, à la différence du volley qui ne connait qu’une division inférieure, le football féminin a deux groupes. Les deux leaders montent en D1FArkema laissant leur place à deux clubs qui descendent du niveau supérieur. Aujourd’hui, il s’agit de l’OM (6 points) et du FC Metz (2 points). Le premier non-relégable Soyaux est à 13 points. Il reste six journées à jouer.

Le hand prend une troisième décision en passant de 12 à 14 clubs pour la saison prochaine. 

On l’a vu dans les deux autres sports majeurs collectifs, les classements sont bien plus serrés et pourtant des décisions ont été prises, le hand a pris une autre décision. Le championnat n’est pas arrêté, il y a bien deux montées de la division inférieure mais aucune descente.

La Ligue Féminine Butagaz passe donc de 12 clubs à 14 pour la saison 2020-2021.

Dans l’attente d’une décision de la FFF, seule des quatre à ne pas être dans une ligue professionnelle pour son élite féminine.

William Commegrain Lesfeminines.