Après avoir eu une source de qualité avec la Suède, démarrée en 2013 avec Josefine Öqvist (Attaquante), suivie de Sofia Jakobsson (2014-2019), citée par les 15 meilleures joueuses FIFA de l’année du Mondial français après une troisième place, Montpellier change de longue vue et recrute, -toujours devant- bien plus jeune (17 ans), une australienne inconnue en France bien que faisant partie du groupe des 23 du Mondial 2019.

Mary Fowler, née le 14 février 2003, n’est jamais sortie de l’Île continent. 1m70, 66 kgs, elle représente un format moins physique que celui de Marie Antoinette Katoto (PSG, 176), Ada Hegerberg (OL, 176 ) et maintenant Khadidja Shaw (Bordeaux, 1m80). Les avant-centre des trois clubs qui précèdent Montpellier au classement de la D1F.

Une troisième place qui devient un enjeu avec l’ouverture par l’UEFA à une troisième place qualificative pour la France lors de l’épreuve 2022-2023.

Les cas où une jeune joueuse s’expatrie en France à cet âge sont rares. J’ai en mémoire Lindsey Horan, venue au PSG à 18 ans. Une aventure de quatre ans qui lui avait plutôt bien réussie puisqu’elle fait partie des A depuis trois saisons qu’elle est retournée aux USA et vient de conquérir son titre de championne du Monde avec les USA en 2019. Dans l’espoir de faire le doublé avec les Jeux Olympiques pour l’Eté à venir à Tokyo.

Souhaitons à la jeune Fowler la même réussite et enregistrons que les mutations de l’étranger en D1F Arkema ne sont pas avec des joueuses renommées mais plutôt avec celles, moins chères, qui ont un avenir à construire.

William Commegrain Lesfeminines.fr