Lina Boussaha a toujours un drôle de parcours avec la Coupe de France. Que cela soit en U19 ou avec les séniors.

En U19, âgée de 17 ans, elle avait été décisive lors de la finale du championnat, donnant la victoire au Paris Saint Germain contre l’Olympique Lyonnais (3-1, en 2016).

En 2019, la parisienne était allée en finale contre l’Olympique Lyonnais sous les couleurs lilloises. Elle avait marqué en 1/4 de finale contre La Roche sur Yon, les qualifiant à la toute dernière minute (93′, 1-2). Elle avait renouvelé l’exploit d’être décisive en mettant le but vainqueur contre le Paris FC à Bondoufle (0-1) à la 75′. Un ticket inattendu pour une finale et une sacré performance alors que Lille terminera 11e de la D1F et pour aller à l’étage inférieure la saison suivante. Quasiment une première de voir un club si mal placé jouer une finale de Coupe de France, habituellement attribuée à l’OL, Montpellier et le PSG, toutes catégories confondues.

Pour cette saison 2020, revenue sous les couleurs parisiennes, son temps de jeu en championnat est famélique : 1 seul match. A l’inverse, depuis que le PSG est entré en course, elle a été alignée sur les deux rencontres parisiennes, marquant déjà quatre buts. Sa meilleure statistique depuis qu’elle est au plus haut niveau. La Coupe de France a un parfum particulier pour cette joueuse de 21 ans.

Elle ne lâche rien, signature d’un tempérament et une explication à ses buts marqués en fin de rencontre.

Des buts qu’elles marquent souvent en fin de rencontre. En 1/16e de finale, les statistiques de footofeminin indiquent deux réalisations à la 84′ (pénalty) et 91′. Face à Rodez pour ce 1/8e, si le premier est à la 11′, le second est à la 83′.

Sur les quatre buts marqués (D1F et Coupe de France) la saison dernière, trois sont dans le dernier quart d’heure (75′, 87′, 93′) et pour la saison 2018, les cinq des sept enregistrés le sont en seconde mi-temps.

Cela relève d’un tempérament. Elle ne lâche jamais rien. C’est sa qualité première. Pour en avoir vu certains, n’attendez pas des tirs de loin, elle vient toujours en second rideau, suivre l’action ; et quand la balle traîne, elle la met au fond.

C’est une 8-10. Relayeuse et finisseuse quand l’occasion se présente. Sa carte de visite est actuellement toute dessinée aux couleurs de la Coupe de France.

William Commegrain Lesfeminines.fr

Lina Boussaha