Les qualifications pour les JO de la zone Asiatique devaient se passer du 3 au 9 février en pleine zone du Coronavirus, à Wuhan, épicentre du virus qui a causé la mort de 41 chinois depuis son identification pour 1300 cas identifiés.

Des chiffres qui gonflent d’heures en heures puisque le décompte n’était que de 26, la veille.

Une ville de 11 millions d’habitants et dont les dernières décisions ont été de construire en urgence, sous les 10 jours, un hôpital réservé à ces cas comme de bloquer aéroport, trains qui restent à quai et déplacements véhiculés contrôlés. Une situation pandémique potentielle qui n’inquiète pas l’OMS, refusant de la déclarer si dangereuse qu’elle obligerait à prendre des décisions similaires au SRAS, ayant coûte la vie à moins de 1000 personnes.

Le regard actuel sur les pandémies est très éloigné de l’historique grippe espagnole qui avait coûté la vie à 30 millions de personnes en l’espace de deux ans, au lendemain de la 1ere guerre mondiale (1918-1919).

En France, où les 3 premiers cas européens ont été identifiés (Paris et Bordeaux), la situation est géré par l’inserm, le professeur Yazdan Yazdanpanah précise que les cas sont gérés, les organisations entraînées mais donne 2 limites : le diagnostic met 7 jours à se confirmer, passant d’une simple grippe au virus mortel et le nombre de chambres infectieuses sont très limitées (7).

Visiblement, la France a mis en place un nouveau test qui detecterait le virus en quelques heures.

Le problème est donc dans la propagation passée. Un problème qui prend une ampleur significative à la veille du Nouvel An chinois (25 janvier), entraînant voyages et déplacements.

L’AFC a donc décidé de déplacer le tournoi de qualification du groupe B dans l’Est de la Chine, à Nanjing. Une décision qui touche les équipes australiennes, chinoises, Thaïlande et Taïwan ainsi que le tournoi qualificatif de Boxe. Le groupe A jouant en Corée du Sud (Corée du Sud, Vietnam et Myanmar).

Rappelons que les JO sont un tournoi très sélectif puisque seuls 12 équipes peuvent y participer. Les 2 premiers de chaque groupe seront qualifiés et accompagneront le Japon, pays organisateur.

En 2016, la Chine de Bruno Bini avait réussi à faire l’exploit de prendre la place du Japon qui organisait le tournoi de qualification. Les australiennes avaient fait aussi le déplacement à Rio.

Pour finir, l’épidémie de SRAS en Chine (identifié en février 2003) avait obligé la FIFA a changer en urgence le lieu du Mondial féminin 2003. Faisant réaliser la compétition aux Etats-Unis (20 septembre -12 octobre), qui sera le 1er titre allemand.

William Commegrain Lesfeminines.fr