Un papier récent de Vincent Duluc présentant Jean-Michel Aulas parmi les 30 personnalités du football français se terminait par cette idée. Une dynastie.

Nul n’ignore que le Président Lyonnais a rappelé en son sein son fils Alexandre, 33 ans, le présentant comme son successeur à la tête d’un empire (17 mandats, 48 co-mandataires) construit de ses mains, ses parents étant simplement enseignants.

Le jeune homme s’expose peu devant les médias. Un peu à la manière d’un Arnaud Lagardère avec son père Jean-Luc, il semble différent dans son ADN. Autant, l’un est entrepreneur bâtisseur, autant l’autre semble surfer sur les situations, dans la droite ligne des trentenaires issus des formations digitales. Une vision forte, mais une manière très « Friday Wear » de la pratiquer. A la tête d’un concept d’une structure de conseils pour développer l’aura digitale lyonnaise, il crée son business modèle.

Un environnement éloigné de la pression des supporters lyonnais. Du monde du football. Barons et Princes. Une royauté sans nom mais aux ascendants très forts. Entre éclats et Pirates. Un monde qui n’ouvre certainement ses portes qu’après avoir vu que le Chevalier a réussi l’épreuve de faire rendre gorge à un adversaire.

Sera-t-il le Dauphin de celui qui a un objectif simple : faire irriguer l’OL dans les méandres européens du football, voire le Monde si les combats s’affirment et se réussissent.

Les visions nouvelles peuvent réussir.

Dans ce monde où les octogénaires s’asseyaient encore en bout de table, Léonardo et Nasser ont montré qu’une vision nouvelle pouvait être une réussite. Marketing puisque le PSG s’évalue au milliard d’euros en 2020. Sportif, car nul ne peut douter que le PSG gagnera la Champion’s League cette saison 2020.

Le PSG était orphelin du talent de Léo. Depuis Juin 2019, il ne l’est plus.

La reprise en mains par JMA de la médiatisation de son club, démontrée comme une erreur dans le choix de sa délégation de pouvoirs montre plutôt à mon sens, que l’ADN de l’Olympique Lyonnais n’est pas seulement sur le rectangle vert, ni en-dehors de ce rectangle mais tout autant dans un ADN médiatique. Lyon n’existe qu’avec une forte présence médiatique. Un besoin d’ailleurs partagé, les médias attendent cela du club rhodanien. Un plat devenu si traditionnel que son absence donne un goût amer à la fête du football.

Les médias veulent d’un OL médiatique.

Alexandre Aulas ne peut pas être ce lien avec les médias.

L’association avec Tony Parker, à travers une prise de participation dans son club rebaptisé LDLC-Asvel, du nom de son sponsor vaut comme une garantie d’évènements pour la future Arena de 16.000 places mais surtout pour son rôle d’Ambassadeur de l’Olympique Lyonnais aux USA. Les deux hommes apprennent à se connaître.

Avec « TP » et Megan Rapinoe (football féminin) dont l’image iconique perdurera bien après sa carrière sportive, il possède des cartes en Or pour que l’OL soit identifié sur les terres de l’Oncle Sam.

La force médiatique de l’ex-capitaine de l’Equipe de France de Basket, et surtout quatre fois Champions de la NBA, en fait un Dauphin potentiel. Il a les moyens de ses investissements.

La fusion récente entre l’Ol Group et LDLC Event, championne du Monde en WRC et Championne de France sur League Of Legends dans le e-sport est plus certainement la signature du fils, lié à l’idée d’un marché digital.

La seule video montre la discrétion, l’action positive voire l’innocence commune à cette nouvelle génération. Mais il faudrait être aveugle pour ne pas discerner l’ambition et la vision. Un jeune homme qui termine son allocation, présentant son projet H7, ainsi : « seul, c’est très compliqué. On a besoin d’intelligence pour aller plus vite ». Comme tous les Princes, il n’a plus qu’à apprendre la délégation et la distance.

Aujourd’hui, l’OL n’agira pas autrement qu’en réseau, s’associant avec des leaders dans leur domaine. Echange d’intérêts. Aulas a monté la CEGID ainsi, faisant mettre au placard l’ancien CCMC, son concurrent crée en 1948. De Père en Fils.

Les footeux voient dans Juninho, le Dauphin d’Aulas. Je jouerais plutôt le duo Alexandre Aulas et Tony Parker. L’un sur la stratégie, l’autre pour les médias.

Il y a un potentiel de compléments. En France, les duo ne marchent pas.

Mais, c’était avant. Le Monde change. Elon Musk, créateur de Tesla mais aussi du réseau internet mondial Starlink, de Solar City, SpaceX, considéré comme un « fou » compte tenu de sa diversité de business a vendu 367.500 véhicules électriques en 2019, dans le Monde.

En Octobre 2019, le cours était à 254 $. Au 9 janvier, il est à 481 $.

Faîtes les Comptes.

Qui l’aurait cru ?

William Commegrain Lesfeminines.fr

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