Si le score du premier match amical de Vlato Andonovski, nouveau coach des championnes du Monde, s’est terminé sur un résultat serré, les américaines avaient nettement pris de l’avance lors de la première mi-temps.

Carli Lloyd, leader offensif d’un 4-3-3 où on retrouvait l’essentiel des championnes du monde 2019 à l’exception des deux latérales Sonnett et Short, dans un onze sans Alex Morgan (enceinte) et Megan Rapinoe (blessée), réalise un doublé (6′, 31′) encadrant le second but de Christen Press (28′). Une performance qui prend une couleur moins doré avec un pénalty raté à la 81′ qui aurait redonné du souffle aux américaines, repris au score par la Suède (3-2).

Les suédoises, 3e du dernier Mondial et médaille d’argent des JO 2016, sont revenues au score par l’intermédiaire d’un autre doublé d’Anna Anvegard (22 ans), l’attaquante du FC Rosengard, qui a réalisé une belle performance en marquant deux buts en quatre minutes (75′, 79′). D’autant qu’elle est entrée à la 71′. Placée au bon endroit. Un second but obtenu grâce à un pression de Sofia Jakobsson.

Deux doublés et deux histoires différentes. Carli Lloyd qui avait explosé au Mondial 2015 terminant l’année comme meilleure joueuse mondial 2015, renouvelant en 2016. De l’autre côté, une jeune joueuse de 22 ans, inséré dans un championnat révélateur, candidate comme toute joueuse professionnelle suédoise, à exprimer son talent en dehors de ses frontières.

Résultat dans l’attente d’Angleterre-Allemagne avec 90.000 spectateurs attendus.

William Commegrain Lesfeminines.fr