Olivier Echouafni n’a pas changé un iota de sa stratégie. Faire jouer le groupe et donner confiance au groupe. profitant des victoires européennes à l’aller, les féminines parisiennes étaient composées d’un onze qui n’a pas tant que cela l’habitude d’entamer les 90′ du vice-champion de France et à ce jour, leader de la D1F Arkema.

Une bonne manière de motiver certaines jeunes joueuses dans l’attente de pouvoir exprimer leur talent et prête d’être à l’écoute d’autres propositions concurrentielles. Dans un milieu ou le volume des talents à venir n’est pas si conséquent, perdre une jeune pousse, c’est prendre un risque sur la performance future du simple fait que les talents reconnus deviennent onéreux alors que le budget, au début large, des clubs professionnels et maintenant concrètement encadré.

Il avait choisi Kiedrzynek dans les buts, Cook -appelée par le nouveau sélectionneur américain-, Lina Boussaha, Jordyn Huitema et Léa Khelifi démarraient ce retour européen gagné (0-4) en Islande. Une équipe construite à l’image de celle qui avait butée contre les championnes portugaises de Braga (0-0) à Jean Bouin et qui là encore, a eu du mal à faire la décision malgré un bon départ de Huitema (6′). Rentrant aux vestiaires avec une égalisation faite à la 45’+1.

Insensible à la furia lyonnaise (7-0) d’hier, Olivier Echouafni n’a commencé à faire ses premiers changements qu’à compter de la 72′, la jeune Zamanian ayant fait toute sa formation au Danemark, remplaçant l’internationale allemande Däbritz. Trois minutes plus tard, Léa Khelifi laisse sa place à Kadidiatou Diani. Des mouvements qui permettent à la jeune canadienne Huitema (18 ans) de doubler (78′) le score et ses buts. Enfin, ce jeune groupe arrive à marquer ce second but.

Dans ces conditions, Nadia Nadim appelée à jouer un rôle d’expérience entre en jeu pour sécuriser la fin de match. Une fin de match qui profitera à Diani (90’+3) pour un troisième but parisien.

Le Paris Saint Germain passe en 1/4 en appliquant sa stratégie. Le groupe et ses jeunes puisque le PSG a beaucoup de jeunes dans son effectif. Il est intéressant de noter que l’ex-sélectionneur des Bleues, après avoir découvert le football féminin en 2017, a maintenant une idée bien arrêtée de ce qu’il veut faire. Et il s’y tient, sans se préoccuper de la puissance lyonnaise.

William Commegrain Lesfeminines.fr