Au coeur du championnat se tient une lutte pour le maintien. Une lutte qui dure depuis 2017 maintenant et dont les malheureuses ne sont connues dans les derniers moments.

Avant, tu montais, tu redescendais.

Il fût un temps où trois équipes montaient et deux redescendaient. Aujourd’hui, personne ne peut dire à l’avance qui va descendre.

En 2015, Metz, Arras et Issy étaient descendues. Metz (montant) avec 5 victoires, Issy (montant) et Arras ne comptaient qu’une victoire. En 2016, c’était la Roche sur Yon (montant, 5 victoires), Saint Maur (montant, 1 victoire) et Nîmes (montant, aucune victoire) qui avaient été condamnées.

Pour 2017, la D2F s’était transformé en deux groupes. Bordeaux s’était maintenu au dernier match (montant, 3 victoires) alors que Metz (montant, 3 victoires) redescendait encore, accompagné par Saint Etienne (3 victoires).

Depuis 2018, les clubs montants restent.

Pour 2018, c’était Albi avec 5 victoires et l’OM (3 victoires) qui étaient retournées à l’étage inférieure. Une première qui n’avait fait descendre aucun club montant. En 2019, rebelote, les deux clubs montants se maintiennent (Metz et Dijon). Ce sont Lille, finaliste de la Coupe de France (4 victoires) et Rodez qui descendent (3 victoires).

Les équipes qui montent se maintiennent. Le seuil de la descente, qui s’incrémente au fil des saisons, semble être entre 3 et 4 victoires.

FC Metz et Dijon, sans victoire sont dans le risque mais on un programme à venir qui décidera de tout.

Ces statistiques pose le constat que le FC Metz, avec aucune victoire après la 7e journée, est un candidat actuel au risque de la descente. Actuel mais pas déjà définitif, avec Dijon, Bordeaux et Fleury à venir alors que les matches face aux adversaires du maintien se terminent sur des scores, certes défavorables, mais plutôt serrés (0-1) contre Reims.

Dijon est aussi concerné par la question. Aucune victoire après un match nul à Soyaux (0-0). 3 nuls qui commencent à être des résultats négatifs s’ils ne sont pas compensés par des victoires. Avec un point, on avance bien plus lentement qu’avec trois points. Une belle série s’annonce pour elles avec Metz, Fleury, Marseille et Guingamp au programme.

Même avec six victoires, tu pourras descendre en 2020

Des questions qui ne se posent moins pour Reims (montant), vainqueur à Metz et une seconde victoire essentielle au programme (0-1) acquis à la 66′ par Melissa Herrera, visiblement seconde costaricienne en France car compatriote de Shirley Cruz. Idem pour le FC Fleury (0-1) qui prend le meilleur en terre bretonne sur Guingamp (3 victoires) sur un but de Daphné Corboz (5′). Un signe plutôt positif que de tenir à l’extérieur un score gagnant.

Marseille, autre club montant, avec deux victoires au compteur aura du mal à prendre les trois points face au Paris Saint Germain, mais aurait très bon compte de le faire.

Soyaux et le Paris FC sont aussi à la recherche de victoires. La saison dernière, les parisiennes en avaient eu 9. Une place devenue tranquille en D1F alors que les sojaldiciennes, moins lotties en budget, en avaient récolté sept.

A mon avis, il faudra 4 voire 5 victoires pour se maintenir compte tenu de la nouvelle homogénéité du championnat. Cela pourrait monter à six.

William Commegrain Lesfeminines.fr

Résultat de la 7e journée :

  • Dimanche 27 octobre 2019 (7e journee)
    • Marseille-PSG
  • Samedi 26 octobre 2019 (7e journee)
    • Lyon-Bordeaux 4-0 : Henry 19′, Hegerberg 44′, Parris 45′, van de Sanden 79′
    • Paris FC-Montpellier 2-4 : Catala 5′, Soyer 48′ ; Gauvin 27′, 86′, 91′, Petermann 84′
    • Guingamp-Fleury 0-1 : Corboz 5′
    • Metz-Reims 0-1 : Herrera 66′
    • Soyaux-Dijon 0-0