Une première journée importante pour avoir désigné les titulaires potentiels et dont le résultat montre, sur le plan défensif, des défenses centrales soumises à la pression (2 exclusions et 2 cartons jaunes)  quand au plan offensif, peu d’équipes ont pu prendre l’avantage en première mi-temps hormis l’Olympique Lyonnais et le Paris Fc qui au contraire, ont pris un avantage décisif de 3 buts.

Pour Montpellier (2-0) : deux jaunes en défense centrale.

Sur le plan des choix, c’est la charnière centrale Elisa De Almeida (20 ans) et la corse Morgane Nicoli (22 ans) qui a été choisie. La première arrive du Paris FC et vient d’être appelée par Corinne Diacre pour remplacer Eve Perisset, mondialiste et blessée quand à la seconde, elle revient après un prêt au Losc, finaliste de la Coupe de France 2019, mais condamnée à la descente en fin de saison. Les deux ont eu un carton jaune …

Autre choix important, celui de la gardienne avec Schmitz, quand devant, Marie Charlotte Léger, redevenue Montpelliéraine est titulaire à côté de l’haïtienne Mondésir.

Un Montpellier qui a buté sur le Stade de Reims, club montant. Clarisse le Bihan a flambé avec deux buts, l’un en fin de rencontre, l’autre au début du second acte.

  • MONTPELLIER HSC – STADE DE REIMS 2-0
  • 44′ Clarisse LE BIHAN,
  • 47′ s.p. Clarisse LE BIHAN.

Avertissements : Nicoli 32′, De Almeida 85′ à Montpellier ; Doucouré 90+1′ à Reims

Montpellier : Schmitz ; Torrent (cap.), De Almeida, Nicoli (Dekker 71′), Karchaoui ; Toletti ; Le Bihan (Petermann 82′), Puntigam, Léger (Landeka 67) ; Mondésir, Gauvin
Banc : Perrault (G), Mayi Kith, Dekker, Landeka, Petermann, Uffren, Belloumou

Stade de Reims (0-2) : attendre pour avoir une impression mais les rémoises ont démontré une qualité d’organisation pour ne prendre que deux buts et tenir le reste du temps. 

Reims : Tullis-Joyce ; Doucouré, Deslandes, Spinelli (cap.), Simon ; David (Joly 73′), Philippe ; Herrera, Corboz (Gomes 63′), Roux ; Feller (Fragoli 73′)
Banc : Moitrel (G), Devleeschauwer, Gomes, Joly, Soyeux, Fragoli

Paris FC (3-1) : la signature des cadres, trois buts en 1ère mi-temps.  

  • .PARIS FC – DIJON FCO (3-1)
  • Gaetane Thiney (38′)
  • Julie Soyer (42′)
  • Camile Catala (45’+1)
  • Naomie Carage (85′).

Avertissements : Muller Priessen 86′, Benoit 90′ à Paris FC ; Carol Rodrigues 77′ pour Dijon

Trois buts en première mi-temps. La même performance que l’Olympique Lyonnais. Un signe plutôt positif. Le milieu se dessine avec Sophie Vaysse qui a pris sa place. La défense a ses marques même si Camille Pecherman, la gardienne, est jeune pour assurer à l’avance un Top 3 en D1F. Le retour de Camille Catala permet des solutions intéressantes, notamment de faire entrer du sang jeune et frais en fin de rencontre. Les places se prendront au début. C’est plus facile de faire des retouches que de chercher continuellement des solutions.

Des avertissements de fin de rencontre inutiles.

PFC : Pecharman ; Soyer, Muller-Priessen, Butel, Savin (Greboval 72′) ; Vaysse, Sow (Benoit 62′) ; Matéo, Thiney (cap.), Catala (Bourdieu 62′) ; Sällström
Banc : Honegger (G), Benoit, Bourdieu, Ferreira, Greboval, Barclais, Aigbogun

Dijon FCO (1-3) : une deuxième saison seulement, mais en D1F féminine, c’est suffisant pour attendre beaucoup d’une équipe. 

Mylène Chavas (championne d’Europe U19 en 2016) n’arrive pas à prendre une place de titulaire. Emelyne Mainguy montre ses qualités de compétitrice. Seulement, l’addition est lourde sur ce match. Dijon FCO a tout d’une équipe de D1F. Cela se confirmera par la prise de points, pas autrement.

Une réduction en fin de match.

DFCO : Mainguy ; Goetsch, Trevisan (cap.), Cuynet, Carage ; Nakkach (Solanet 70′), Bussaglia, Barbance (Stephen 90′) ; Declercq, Lavaud, Carol Rodrigues (Bouillot 80′).
Banc : Chavas (G), Bouillot, Stephen, Solanet, Dechilly, Daniel

Bordeaux (4-1) : les recrues prennent les places. Bordeaux se transforme en « Beaujolais » nouveau ou plutôt en « Bordeaux nouveau ».

  • 3′, csc Rikke Sevecke
  • 75′ Khadija Shaw
  • 79′ Marina Makenza
  • 82′, Viviane Asseyi
  • 90′ Khadija Shaw

Ines Jaurena, Charlotte Bilbault, Shaw, Ouleymata Sarr sont titulaires. Poussant même Sophie Istillart, capitaine historique, sur le banc. Bordeaux propose dès la première journée une équipe type dans laquelle viendra s’insérer Claire Lavogez. Estelle Cascarino devra batailler pour prendre sa place à la nouvelle capitaine Chatelin.

Un match parfait pour les bordelaises avec quatre buts, et aucun avertissement en n’oubliant pas de dire que le score ne s’est aggravé que sur la durée du match avec notamment un pénalty de Viviane Asseyi qui a creusé le résultat à (3-1)

Seule ombre au tableau, un but encaissé. Si Bordeaux sort des cleansheets, Lyon va regarder. Doublé de Shaw.

FCGB : Nayler ; Kathellen Sousa (Lardez 66′), Thibaud (Istillart 85′), Gilles, Chatelin (cap.) ; Jaurena, Bilbault, Karchouni ; Asseyi ; Shaw, Sarr (Garbino 71′)
Banc : Bruneau (G), Cascarino, Garbino, Istillart, Surdez, Lardez, Perea

Fc Fleury 91 (1-4) : Un score lourd dont l’importance dépend de la future qualité bordelaise ?

Laetitia Philippe pourrait prétendre à la place de gardienne. Quatre buts, c’est beaucoup même si ils ont été concédés dans le dernier quart d’heure (75′) après un csc dès la 5′. Changement de capitaine dans ce onze de départ et une montée de Marine Haupais, au milieu. Avec Kelly Gadéa, deux joueuses au mental défensif. Là, ou impuissantes ou défaillantes comme l’équipe, sur la durée.

Peu d’entrées, seulement en toute fin de rencontre. Le coach francilien a décidé de laisser son équipe gérer la possibilité de revenir au score pour voir ses réactions.

Gignoux-Soulier ; Fernandes, Sissoko, Sevecke (cap.), Meffometou (Sandvej 85′) ; Gadea (Chatelain 87′), Haupais ; Diaz, Corboz, Makanza ; Larsen
Banc : Philippe (G), Sandvej, Chatelain, Pinot

EA Guingamp (2-0) : Une équipe qui a buté sans se desaisir. Elle doit monter en certitudes.

Avertissements : Daoudi 70′ à Guingamp ; Rougemont 86′ à Metz
Expulsion : Godart 11′ à Metz

  • 30′ Faustine Robert
  • 90’+4, Louise Fleury.

Guingamp joue avec une équipe très jeune et on voit que le coach lui fait confiance. Une des rares équipes a marqué dans le premier acte. Par contre, son milieu doit montrer autre chose. Trois changements dans cette zone, c’est beaucoup trop. A noter le but de Fleury, entrée en jeu. La seule dans ce cas.

EAG : Durand ; Mansuy, Gevitz, Jézéquel, Hoarau ; Tyryshkina ; Robert, Daoudi (Le Mouël 85′), Palis (Ngock Yango 59′), Fourré (Fleury 63′) ; Oparanozie (cap.)
Banc : Fauvel (G), Sotier, Diaby, Ngock Yango, Fleury, Le Mouël, Peniguel

FC Metz (0-2) : une équipe au mental, démontré à un prix fort, trop cher payé. 

A dix, le FC Metz a fait une performance. Contre un concurrent direct au maintien, si elles n’avaient pas craqué à la toute fin de la rencontre, même la défaite aurait été un bon résultat. Les décisions en fin de championnat se faisant au goal average particulier. Mais perdre une joueuse sur expulsion, surtout sa capitaine, c’est un vrai coup dur. D’autant que cela s’est joué à la 11′.

FCM : Lerond ; Bigot, Pasquereau, Godart (cap.), Kaya ; Gavory (Delabre 70′), Rougemont ; Gordon, Grimshaw (Fercocq 59′), Pekel ; Vasconcelos (Belkhiter 35′)
Banc : Drinkwater (G), Belkhiter, Fercocq, Delabre, Ricks, Sarpong, Wenger

Olympique Lyonnais (6-0) : Wendie Renard sur le banc, Amel Majri blessée et six buts quand même.

  • 3′, Nikita Parris
  • 11′, Eugènie Le Sommer,
  • 17′, Dzsenifer Marozsan,
  • 77′, Delphine Cascarino
  • 83′, Ada Hegerberg,
  • 84′, Ada Hegerberg.

Emelyne Laurent est entrée. Elle restera à l’Olympique Lyonnais. La présence de 18 joueuses sur le banc offre plus de possibilités pour motiver les joueuses. Jean-Luc Vasseur, issu du monde professionnel masculin, a certainement montré quelque chose avec ce choix. de la même manière, il s’agit de faire récupérer les mondialistes. Henry est sortie, le banc de l’OL ne perd pas en qualité.

Toutes les joueuses qui ont marqué sont attaquantes, le score le plus important de ce début de championnat. Rien ne peut être plus marquant pour l’OL, d’autant qu’Ada Hegerberg, spectatrice du mondial, doit avoir faim de succès et de reconnaissance.

Quand les lyonnaises commencent à marquer, souvent une série se réalise derrière (3′, 11′, 17’/77′, 83′, 84′).

OL : Bouhaddi ; Bronze, Mbock, Buchanan, Greenwood ; Parris (van de Sanden 63′), Marozsan, Henry (Kumagai 46′), Cascarino ; Hegerberg, Le Sommer (cap.) (Laurent 73′)
Banc : Weiss (G), Renard, Kumagai, Van de Sanden, Silva, Cayman, Laurent

Olympique de Marseille : perd une joueuse en défense centrale. Quatre cartons, c’est beaucoup. L’OM doit, à chaque fois faire plus et mieux, car c’est l’OM.

A noter une période de 30 minutes sans encaisser de buts. Deux remplacements déjà faits, une expulsion là aussi en défense centrale, l’Olympique Lyonnais en premier match. Pour un retour en D1F, l’OM a eu chaud cet après-midi. Le caractère marseillais, l’envie de bien faire ou de ne pas trop mal faire. Depuis son apparition dans l’élite, l’Olympique de Marseille aura été soumis aux aléas psychologiques dans ce football féminin.

Plus que d’autres, elles ont toujours des obligations d’images plus importantes que les autres. Plus facile pour un PSG et OL que pour l’OM qui a pour tradition et budget de gagner sa place avec un budget qui n’a pas d’autres réalités que d’être celui des autres clubs de la D1F.

Avertissements : Blanc 44′ et 65′, Ali Nadjim 77′, Lamarque 84′ à Marseille
Expulsion : Blanc 65′ à Marseille

OM : Joly ; Maetz (Hamidou 59′), Blanc, Pizzala (cap.), Coudon ; Conesa, Gherbi (Lamarque 69′), Sumo, Zahot, Palacin (Ali Nadjim 24′) ; Salomon
Banc : Arouaissa (G), Coton-Pélagie, Caputo, Lamarque, Ali Nadjim, Hamidou

William Commegrain Lesfeminines.fr