Le Paris Saint Germain prend la tête du championnat en l’emportant largement et facilement face à Soyaux (7-0) qui n’a pu à aucun moment lutter contre les parisiennes. Châleur ? différence de statut entre amateurs mi-professionnelles et professionnelles ? Match où Soyaux ne cherchait pas à être prêt ? Difficile de le savoir.

Le PSG se s’est pas embarrassé de questions, pouvant même aggraver la marque. Soyaux, notamment M’Bassidje, entrante, défendant au mieux de ce qu’elle pouvait. Soyaux est à voir dans d’autres dispositions.

3-0 – Soyaux asphyxiés par le Paris Saint Germain

On attend autre chose d’un match de football féminin après une Coupe du Monde même en sachant que les niveaux ne sont pas les mêmes. Qui pourrait se contenter de la première mi-temps de Soyaux en les respectant ? Personne. Inexistante, très loin de pouvoir récupérer le ballon, un déchet technique dans la relance, Soyaux nous a montré exactement ce qu’il ne fallait pas faire sans risquer de prendre l’ascenseur de la D2F en fin de saison.

Dans ce cadre, Paris Saint Germain ne s’est pas fait prier. Encore moins Marie-Antoinette Katoto, inarrêtable quand elle se trouve en duel face à la gardienne. Deux ballons qui lui sont donnés sans marquage au centre, qu’elle transforme sans s’inquiéter. Le premier à la 2′ sur une erreur de Cathy Couturier entre le zig et le zag de défendre, permettant à la meilleure buteuse de la saison dernière d’ouvrir son compteur 2020.

Un service de Dabritz, suivi d’un corner déposé sur la tête de Dudek que la défense sojaldicienne dégage comme elle peut (3′). Un coup franc de l’internationale allemande qui passe devant Dudek pour finir par chance dans les bras de Munich, capitaine de la journée (8′). Un second corner oùIrène Paredes passe devant une Rougé immobile, sortie par Munich (25′). Et enfin, une action initié par l’ex-joueuse du Bayern que Nadia Nadim poursuit sur Marie-Antoinette Katoto et voilà le doublé de la parisienne (33′, 2-0), rejoignant ainsi Shaw, Hegerberg et Le Bihan.

Une minute plus tard, c’est la suédoise Anna Glas qui portera le score à (3-0, 35′). Un score qui aurait pu être bien plus large sans l’arrêt de Munich sur Diani et Nadim (10′) et le retour de l’ex-parisienne Cissoko sur Grace Geyoro (24′).

Les rares opportunités des sojaldiciennes ne sont faites que de centres sans partenaire au bout. Elles ne peuvent rien contre le jeu à une touche qui envoie en profondeur, en troisième main, celle qui l’aura demandé.

Paris Saint Germain (4-0) retourne Soyaux et passe devant l’Olympique Lyonnais.

Le retour des vestiaires permettra à Olivier Echouafni de faire souffler ses joueuses. Formiga laissera sa place à Diallo quand Marie-Antoinette Katoto, touché sur un contact en fon de mi-temps, préférera souffler et laisser Jordyna Huitema la remplacer. Premièr match officiel pour la jeune canadienne de 18 ans.

La jeune canadienne ratera l’immanquable à trop vouloir assurer (58′). Le poteau lui refusant son premier but, les cages offertes. La minute suivante, ce sera le drapeau de l’assistante, levée pour un hors jeu sur un centre de Perle Morroni.

Les sojaldiciennes boiront plus que la tasse quand une balle mal contrôlée par Couturier sera reprise par Grace Geyoro pour un 5e but parisien (5-0, 61′).

Le PSG se mettra au niveau de l’Olympique Lyonnais avec un 6e but sur un coup franc repoussé de Nadia Nadim (67′). Il reste 23 minutes à Paris pour passer devant l’Olympique Lyonnais. Ce sera fait avec le 7e de Sara Dabritz (71′ 7-0).

Mbassidje redonnera espoir aux lyonnaises en ayant une belle occasion de la tête que Kiedrzynek sortira entre ses jambes (73′).

Dans les 17 minutes restantes, Huitema, Diallo, Saevik et Diani auront les balles pour augmenter le score, souvent sauvées par Munich.

Katoto aura rejoint les joueuses auteures d’un doublé dans cette première journée mais sera sortie sur une inquiétude de blessures. Dabritz aura fait un match complet. Paris largement au-dessus de son adversaire.

William Commegrain Lesfeminines.fr

Paris Saint Germain (7-0)  Soyaux Charente

  • Katoto (2′)
  • Katoto (33′)
  • Glas (35′)
  • Diani (51′)
  • Geyoro (61′)
  • Nadim (66′)
  • Dabritz (72′).

Paris : Kiedrzynek – Glas, Paredes (cap), Dudek, Morroni – Formiga (46′, Diallo), Geyoro, Dabritz – Diani, Katoto (Huitema, 51′), Nadim (Saevik, 72′) Coach : Echouafni. Banc : Criscione – Cook, Diallo, Lawrence, Saevik, Huitema, Khelifi.

Soyaux : Munich – Boudaud, Couturier, Rougé, Cissoko – Clerac (65′ M’Bassidje), Da Costa, Pingeon (70′, Cazeau) – Dumont, Bourguoin, Cambot (Magnier, 81′). Coach : Joseph. banc : M’Bassidje, Collin, Moinet, Cazeau, Magnier.